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Frappes mortelles contre des journalistes au Liban et en Palestine

Israël nie viser «délibérément» ses victimes

Dans chacune des agressions caractérisées, les journalistes ont toujours été parfaitement identifiables, ce qui implique que les attaques étaient manifestement orientées.

Comme à son habitude, l'armée sioniste a nié hier toute attaque «délibérée» contre des journalistes, réagissant à la publication d'une nouvelle enquête relative à l'assassinat d'un journaliste de Reuters et de six autres de l'Agence France Presse (AFP), au Sud-Liban, durant le mois d'octobre. Alors que les «enquêtes» soi-disant ouvertes par l'entité sioniste puis les Etats-Unis sur le meurtre flagrant de la journaliste américano-palestinienne, Shireen Abou Akleh, dans une agression meurtrière à Jénine, n'ont jamais abouti, voilà que les responsables d'une armée qui n'hésite pas à écraser sous les chars les victimes civiles dans la bande de Ghaza, totalement dévastée, reviennent encore distiller leur venin pour prétendre qu'ils «déplorent tout préjudice causé à des parties non impliquées, notamment quand il s'agit de journalistes». Un cynisme remarquable puisque le nombre des journalistes tombés en martyrs, depuis le début de l'agression barbare contre Ghaza, se passe de tout commentaire (au moins 124, à ce jour). À part cela, il faut croire que «l'armée sioniste n'ouvre pas le feu délibérément sur des civils» comme le prétend, avec un sang-gène rare, son porte-parole.
Mais les faits sont là et les conclusions de l'analyse confiée à un laboratoire de l'Organisation néerlandaise de recherche scientifique appliquée (TNO), aussi.
Le 13 octobre, c'est bien un char sioniste qui a tué, par des tirs nourris, le journaliste de Reuters, Issam Abdallah, âgé de 37 ans, et blessé deux journalistes de l'AFP, dont Christina Assi, photographe de 28 ans aujourd'hui amputée de la jambe droite. Ce même char a récidivé avec une mitrailleuse lourde!
Quant à l'enquête diligentée par l'Agence France-Presse, par le biais d'un collectif britannique d'experts et d'enquêteurs indépendants Airwars, elle a établi que, début décembre, c'est bien un obus de char de 120 mm, stabilisé par des ailettes, dont seule l'armée sioniste dispose dans la région, qui a entraîné les blessures des deux journalistes visés puis «arrosés» par des mitrailleuses Browning, parce qu'ils pouvaient rapporter les exactions sionistes commises dans le sud du Liban. Dans chacune des agressions caractérisées, les journalistes ont toujours été parfaitement identifiables, ce qui implique que les attaques étaient manifestations orientées et qu'elles ne relevaient nullement du «hasard». Comme l'assassinat de Shireen Abou Akleh, victime d'un sniper de l'armée sioniste, tous ces meurtres sont niés et «justifiés» sous des prétextes farfelus selon lesquels les tanks et les canons sionistes ne font que «riposter» à des tirs de missiles antichar, de roquettes ou de mortier. Forte d'une impunité jamais démentie, l'armée sioniste tue, puis discute... comme dans n'importe quel western. 

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