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Biden affirme qu'une trêve interviendra pendant le Ramadhan

Entre l'optimisme et le doute

L'annonce a été faite par le président américain Joe Biden. Selon lui, une trêve pourrait intervenir la semaine prochaine, probablement à partir de lundi, à Ghaza après qu'un accord soit conclu par les négociateurs américano-sionistes, d'une part, qataro-égyptiens, d'autre part avec l'adhésion du Hamas aux dispositions prévues. Cela fait presque cinq mois que l'entité sioniste mène des bombardements barbares dans toute l'enclave palestinienne, entièrement dévastée et où près de 30000 martyrs sont à déplorer, en majorité des enfants et des femmes. La semaine dernière, les Etats-Unis avaient sorti un troisième veto pour bloquer la résolution portée par l'Algérie au Conseil de sécurité, au nom du groupe arabe, réclamant un «cessez-le-feu immédiat et sans condition». Washington avait tenté de justifier sa démarche en arguant que sa propre résolution obtiendrait une trêve assortie de libération des otages sionistes. Et pour cause, toute la stratégie des Etats-Unis qui ont soutenu de manière inconditionnelle la sale guerre que mène le gouvernement Netanyahu contre la population civile palestinienne, confrontée à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité innombrables et répétés, a toujours visé à obtenir le retour des otages américano-sionistes, sans entraver le génocide en cours à Ghaza. Les informations obtenus auprès des médiateurs concernent donc une pause dans l'agression barbare. Celle-ci devrait commencer juste avant le début du Ramadhan, le mois de jeûne sacré des musulmans, qui commence au soir du 10 mars ou du 11, mais il semble qu'il n'y a pas encore de véritable accord en ce sens. D'où la prudence de Joe Biden qui affiche un certain optimisme mais ne cache pas pour autant un doute certain.
Cela fait plusieurs semaines que les médiateurs alternent le chaud et le froid mais, samedi dernier, le Premier ministre du Qatar n'a pas caché son amertume en déclarant que les pourparlers demeurent «difficiles». Le Hamas réclame toujours un cessez-le-feu définitif avant tout accord sur la libération des otages alors que le gouvernement Netanyahu continue à jeter de l'huile sur le feu en exigeant, en échange d'une trêve limitée dans le temps, la libération de tous les otages tout en excluant qu'elle signifie la fin de l'agression.Laquelle, dit Netanuyahu, s'achèvera avec une nouvelle Nakba pour les Palestiniens de Ghaza. Pressé par ses alliés, religieux extrémistes et colons sionistes en mal d'expansionnisme, il entend survivre politiquement grâce à cette guerre dont la fin serait synonyme de sa chute inéluctable. «Le Ramadhan arrive et il y a eu un accord des Israéliens selon lequel ils ne s'engageraient pas dans des opérations durant le Ramadhan, afin de nous donner le temps de faire sortir tous les otages» déclaré Biden à la télévision américaine NBC. Traduit en clair, le propos indique que l'attaque massive contre la ville surpeuplée de Rafah où sont entassés plus de 1,7 million de Palestiniens, piégés face à la frontière égyptienne fermée, que Netanyahu compte bien entreprendre aura des conséquences désastreuses dont Washington sera également responsable.

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