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Deux "chefs" se disputent la présidence du pays

Le scrutin prévu demain, sera marqué par une forte compétition entre Caïd Essebsi et Marzouki, en vue de briguer le poste de président de la République tunisienne, convoité par 27 autres candidats

La course des candidats à la Présidentielle tunisienne pour atteindre le Palais de Carthage s'accélère, après la formation de deux poles, le premier dirigé par le candidat du parti «Nidaa Tounès», Beji Caïd Essebssi et le second conduit par son rival Mohamed Moncef Marzouki, qui sont à chances égales, de remporter le deuxième tour de cette élection, selon la majorité des analystes politiques.
Après les bons résultats obtenus par le parti «Nidaa Tounès» lors des dernières législatives, les partisans de Caïd Essebssi s'attendent à «une victoire écrasante» lors du premier tour de la présidentielle, réduisant ainsi à néant tous les espoirs de son rival Marzouki et des autres candidats à cette élection.
Les chances d'accès du candidat de «Nidaa Tounès» au palais de Carthage se sont également renforcées après le soutien annoncé en faveur de Béji Caïd Essebssi par la majorité des partis constitutionnels et certains intellectuels soucieux «d'éviter les erreurs du passé». Selon les observateurs, le discours national raisonné adopté par Caïd Essebssi durant sa campagne électorale qui s'adresse à tous les Tunisiens «a réveillé chez les citoyens le souvenir du leader qui reflète la culture politique tunisienne authentique».
Le candidat Caïd Essebssi aurait également reflété l'image d'un chef d'Etat charismatique qui manquait à la scène politique tunisienne depuis 4 ans ce qui a renforcé ses chances d'élection à la présidence de la République, de l'avis des professeurs universitaires.
Le candidat Marzouki qui espérait bénéficier du soutien du mouvement Ennahda qui s'est retiré de l'élection présidentielle laissant le champ libre devant le candidat de Nidaa Tounès, «s'est réjoui», quand à lui, de l'appui affiché par six partis politiques.
Les positions de ces partis interviennent «en réaction» au mouvement Ennahda accusé de préparer le terrain à Caïd Essebssi dans l'espoir d'accéder à certains postes ministériels lors de la formation du prochain gouvernement. Selon des sources médiatiques locales, la côte du candidat Marzouki est en hausse grâce au soutien de nombre de personnalités politiques craignant la «prédominance» du mouvement Nidaa Tounès.
Pour Riadh Chaiibi du parti El-Binae qui soutient Marzouki a précisé que la victoire de ce dernier aux élections devrait faire instaurer l' «équilibre» requis pour la prochaine étape expliquant ce soutien par sa «loyauté aux valeurs de la démocratie». Toutefois, l'effet de surprise reste de mise lorsqu'il s'agit d'élections surtout que certains candidats ont de fortes chances, comme Najib Chabi, candidat du parti républicain qui est en «mesure», selon les analystes, de faire contrebalancer la tendance à son profit dans le cas où il est soutenu par les voix du mouvement Ennahda et du courant socio-démocratique.

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