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Russes et Ukrainiens poursuivent les négociations

Des pourparlers s’ouvrent à Istanbul

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a jugé qu’une rencontre entre les chefs d’État serait «contre-productive».

De nouvelles tractations ont débuté hier à Istanbul pour tenter de mettre fin au conflit en Ukraine depuis l'opération militaire spéciale engagée par Moscou il y a plus d'un mois, alors que les forces ukrainiennes affirment résister aux assauts sur de grandes villes et même avoir repris du terrain.
Les négociateurs russes sont arrivés lundi à Istanbul, où une précédente séance de négociations avait déjà eu lieu le 10 mars, au niveau des ministres des Affaires étrangères, mais n'avait débouché sur aucune avancée.
Les discussions se sont ensuite poursuivies par visioconférence.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a cependant tempéré les attentes lundi, soulignant l'absence d'«avancées significatives» dans les négociations jusqu'à présent.
Un des points importants des négociations porte sur «les garanties de sécurité et la neutralité, le statut dénucléarisé de l'Etat» ukrainien, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce point «est étudié en profondeur» mais il rendra nécessaires un référendum et des garanties de sécurité, a-t-il prévenu».
Pour Kiev, l'objectif a minima des discussions en Turquie est de résoudre les problèmes humanitaires et le but ultime est de décrocher un cessez-le-feu stable. De son côté, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a jugé qu'une rencontre entre les chefs d'Etat serait «contre-productive».
Le conflit aurait contraint près de 3,9 millions d'Ukrainiens à fuir le pays, affirme l'ONU, qui cherche à obtenir un «cessez-le-feu humanitaire».
Les combats continuent et les troupes russes contrôlent le nord de la région de Kiev, où elles «disposent de ressources et de main-d'oeuvre», selon les aveux même du président Zelensky. Dans les régions de Tchernigiv, Soumy, Kharkiv, du Donbass, et dans le sud de l'Ukraine, «la situation reste partout tendue, très difficile», a-t-il souligné.
Des combats acharnés se déroulaient aussi dans l'est, notamment autour de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, proche de la frontière russe. Dans le sud, l'étau russe semble aussi se desserrer autour de certaines villes, comme Mykolaïv, une ville-verrou sur la route d'Odessa, le plus grand port d'Ukraine.
Kiev a évoqué, hier, un blocus total de la ville de Marioupol, cité portuaire stratégique sur la mer d'Azov dont l'armée russe s' est rapprochée fin février alors que les dirigeants ukrainiens multipliaient les alertes sur «le nombre des victimes» et les «conditions dramatiques» des habitants, faute d'un «accès des convois d'aide humanitaire». Il faut dire que la guerre de la communication fait rage et qu'elle a même supplanté la véritable nature de l'opération, l'Ukraine appuyée par les pays occidentaux s'efforçant de diaboliser les forces russes en leur attribuant la responsabilité de «milliers de morts». Où, quand, comment, le mystère reste entier.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a annoncé la préparation d'un décret pour limiter l'accès au territoire russe des ressortissants de pays auteurs d'actes «inamicaux» à l'égard de la Russie, visée par une multitude de sanctions, depuis le déclenchement de son opération. Moscou a également fait voter plusieurs lois prévoyant de lourdes peines de prison, pour la diffusion de «fausses informations» sur l'armée tandis que le président Poutine a promulgué, vendredi soir, une loi sanctionnant les «informations mensongères» sur l'action de Moscou à l'étranger.
Moscou a en coutre condamné lundi les propos «absolument inacceptables» du chef de la diplomatie croate, Gordan Grlic Radman, qui a affirmé que le président russe Vladimir Poutine avait «commis des crimes de guerre» en Ukraine.
«La partie russe a adressé une vive protestation à Zagreb», a indiqué dans un communiqué l'ambassade russe en Croatie, qui a déploré un «comportement irresponsable» du dirigeant croate, «dévastateur» pour les relations entre deux pays.

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