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Bombardements sionistes quotidiens à Ghaza

Des crimes barbares partout en Palestine

Selon la Défense civile de Ghaza, des frappes meurtrières ont fait hier au moins 16 martyrs au total. Le ministère de la Santé a dénombré 48 morts en 24 heures à travers le territoire.

L’armée sioniste a bombardé hier la bande de Ghaza, notamment la ville de Rafah, six mois et demi après le début de son agression barbare contre le territoire palestinien.
Engagé dans un bras de fer avec l’Iran, Israël a reçu samedi un nouveau soutien des Etats-Unis, où la Chambre des représentants a approuvé une aide militaire de 13 milliards de dollars. Après une semaine de tensions au plus haut depuis le début de la guerre le 7 octobre, la région a semblé s’éloigner d’une escalade samedi. Mais dans la bande de Ghaza, assiégée et menacée de famine, la guerre fait rage sans aucun signe de trêve tandis que de nouvelles violences meurtrières ont éclaté en Cisjordanie, occupée illégalement par l’entité sioniste par depuis 1967. Selon la Défense civile de Ghaza, des frappes meurtrières ont fait hier au moins 16 martyrs au total.
Le ministère de la Santé a dénombré 48 morts en 24 heures à travers le territoire. Rafah, une ville frontalière avec l’Egypte où sont massés environ un million et demi de Palestiniens, vit sous la menace d’une attaque terrestre que l’entité sioniste compte mener malgré les nombreux appels dans le monde à empêcher un génocide de grande ampleur. Comme chaque jour, des rescapés fouillaient hier les décombres après les scènes de panique de la nuit. «Nous dormions et nous avons soudain été réveillés par le cauchemar d’une explosion.
Le plafond est tombé sur les enfants», a raconté une femme de 35 ans, Umm Hassan Kloub, dont la maison abritait des familles déplacées.»A chaque instant, nous vivons dans la terreur. Nous ne savons pas si nous allons vivre ou mourir», a-t-elle ajouté. Vendredi, les pays du G7 avaient exprimé leur opposition à «une opération militaire d’ampleur à Rafah», tout en dénonçant le «nombre inacceptable de civils» tués à Ghaza. En Cisjordanie, deux Palestiniens ont été tués hier par des soldats sionistes, selon l’agence de presse palestinienne Wafa. Samedi, un raid sioniste dans le camp de Nour-Shams, près de Tulkarem, avait fait 14 morts, selon le Croissant rouge palestinien.
La tension était brusquement montée au Moyen-Orient le 13 avril, lorsque l’Iran a mené une attaque sans précédent contre Israël, son ennemi depuis la Révolution iranienne de 1979, avec 350 drones et missiles dont la plupart ont été interceptés avec l’aide des Etats-Unis et de plusieurs autres pays alliés. Vendredi, des médias d’Etat iraniens ont annoncé que des détonations avaient été entendues à l’aube près d’une base militaire du centre de l’Iran.
Des responsables américains ont confirmé qu’il s’agissait d’une opération sioniste en riposte à l’attaque iranienne.Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a relativisé samedi l’opération menée dans la région d’Ispahan. Saluant la décision du Congrès, le président américain Joe Biden a parlé d’une «aide cruciale» à l’entité sioniste. Mais pour la Russie, cette aide attribuée à Israël, comme à l’Ukraine et à Taïwan, «va exacerber les crises mondiales». L’agression barbare sioniste contre Ghaza a fait jusqu’à présent 34.097 martyrs, majoritairement des enfants et des femmes. Alors que les négociations en vue d’une trêve piétinent, l’opinion sioniste réclame avec force à ses dirigeants un accord qui permettrait la libération des otages.
Des manifestants ont une nouvelle fois réclamé samedi soir à Tel-Aviv la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu. «Nous avons besoin que Bibi s’en aille car il est un désastre pour Israël, économiquement et surtout pour la sécurité de la population», a affirmé l’un d’eux, Benni Tirosh.

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