L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

LONDRES: RÉUNION DE SOUTIEN À L’AUTORITÉ PALESTINIENNE

Belkhadem représente l’Algérie

C’est le Premier ministre britannique Tony Blair qui a ouvert mardi à Londres la réunion en présence de Kofi Annan et de Mahmoud Abbas.

Une vingtaine de ministres des Affaires étrangères, dont la secrétaire d´Etat Condoleezza Rice, participent à cette rencontre qui entend aider l´Autorité palestinienne à devenir «un véritable partenaire pour la paix» au Proche-Orient, selon les termes de Tony Blair. Est également présent le Haut représentant de l´Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana. Une réunion du quartette sur le Proche-Orient (UE, ONU, Etats-Unis et Russie) est également prévue mardi, en marge de cette rencontre d´une journée, à laquelle ne participent pas les Israéliens. «L´importance de ce que nous discutons aujourd´hui n´est pas limité à Israël, la Palestine et même au Proche-Orient. Cela concerne tous les pays représentés aujourd´hui», a déclaré M.Blair. «Il n´y a pas de défi plus pressant que de faire avancer ce processus», a-t-il ajouté. Selon M.Blair en effet, le conflit israélo-palestinien est «probablement le sujet dont usent et abusent ceux qui essaient d´obtenir un soutien à l´extrémisme».
On signalera également la présence à Londres de notre ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem, à quelques jours du sommet de la Ligue arabe qui doit se tenir à Alger le 22 et 23 mars prochains. On peut dire que c´est un retour en force de notre diplomatie, qui est jugée discrète et efficace par le secrétariat d´Etat américain, qui vient d´envoyer une lettre encourageant notre pays dans sa contribution à la lutte antiterroriste, dans sa médiation entre l´Iran et les Etats-Unis dans l´affaire du nucléaire, dans l´avancée du projet Grand Moyen-Orient, et dans les bonnes relations qu´il entretient avec les Palestiniens depuis des décennies, Alger ayant abrité la conférence qui a abouti à la proclamation de la naissance de l´Etat palestinien.
Les Palestiniens vont présenter ce qu´ils ont déjà accompli en termes de réformes et expliquer leurs besoins politiques, économiques et en matière de sécurité, avait précisé à l´AFP le nouveau ministre de la Planification Ghassan Al-Khatib, membre du comité préparatoire de la conférence. Ils espèrent également de cette réunion l´annonce d´une conférence de donateurs, en mai ou juin, et des promesses pour éponger un déficit de fonctionnement de l´Autorité palestinienne estimé à 500 millions de dollars pour 2005, a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président de l´Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s´est réjoui mardi du «sérieux» et de «l´immense intérêt» montrés par l´administration Bush pour le Proche-Orient, attestés par la participation de la secrétaire d´Etat Condoleezza Rice à la conférence de Londres.
«Nous avons noté le sérieux de la position de l´administration américaine et celle du président (George W.Bush)», a déclaré M.Abbas sur la BBC radio. «La présence et la participation à la conférence de Londres de Condoleezza Rice, secrétaire d´Etat, est la preuve vivante de l´intérêt immense montré maintenant par l´administration américaine», a-t-il dit. «Il y a eu (depuis décembre) des négociations approfondies, intenses, entre le gouvernement britannique et l´Autorité palestinienne pour préparer cette conférence», a expliqué M.Abbas, dont les propos en arabe étaient traduits en anglais par la BBC. «Nous sommes tombés d´accord sur l´objectif de cette réunion qui est de soutenir l´Autorité palestinienne et les besoins du peuple palestinien», a-t-il dit.
La réunion de Londres, mardi, rassemble les ministres des Affaires étrangères et des hauts responsables de 23 nations et de six organismes internationaux, dont le secrétaire général de l´ONU Kofi Annan et le Haut représentant de l´Union européenne pour la politique étrangère Javier Solana. «Nous demandons» et attendons- des Américains deux types de soutien: un soutien économique et financier pour l´Autorité et la société palestinienne, et un soutien politique et diplomatique pour la mise en oeuvre de la «feuille de route», a poursuivi M.Abbas.
«Nous attendons du président George Bush, qu´il mette en oeuvre sa propre vision d´une solution avec deux Etats, la création de l´Etat palestinien et la fin de l´occupation qui a commencé en 1967», a-t-il expliqué. «Je crois que nous avons mis le train sur les rails et que nous sommes sur la bonne voie. Comme le dit le proverbe chinois, une longue marche de mille kilomètres commence avec un seul pas», a-t-il ajouté.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours