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Attentat à Istanbul

Au moins 6 morts et 53 blessés

Ce n'est pas la première fois que la rue Istiklal est ébranlée par ce genre de sinistres puisque, entre 2015 et 2016, une série d'attentats avait déjà endeuillé Istanbul, faisant près de 500 morts et plus de 2000 blessés. Le président Erdogan a dénoncé «un vil attentat», vraisemblablement commis par le groupe terroriste Daesh.

La Turquie a été endeuillée, hier, avec l'explosion d'origine inconnue qui a secoué la rue Istiklal, au coeur même de la ville d'Istanbul, une artère très fréquentée surtout en cette journée de dimanche. Selon les premières informations diffusées par le gouverneur de la capitale économique de la Turquie, Ali Yerlikaya, le bilan provisoire était d'au moins quatre morts et 38 blessés. Mais quelques heures plus tard, le président Erdogan a déploré six victimes tout en dénonçant un «vil attentat». Les médias turcs qui ont aussitôt transmis la nouvelle ont indiqué que l'explosion entendue vers 16 h00 locales (13 heures GMT) a été fortement ressentie tandis que les télévisions ont commencé à montrer le déploiement rapide des secours et des forces de l'ordre dans toute la zone elle-même promptement évacuée. Il s'agit d'un lieu très prisé par la population d'Istanbul ainsi que par les touristes encore présents en grand nombre du fait d'un été tardif de sorte que la foule présente sur les lieux au moment de l'explosion était particulièrement dense. Sur les réseaux sociaux où les premières images sont aussitôt apparues, il ressort que l'explosion a été entendue sur un rayon de plusieurs kilomètres, tandis que les flammes surgies autour du cratère ont déclenché un mouvement de panique générale. Plusieurs corps se trouvaient à proximité de cet endroit, signe que le drame revêt un caractère dramatique. Ce n'est pas la première fois que la rue Istiklal est ainsi ébranlée par ce genre de sinistres puisque entre 2015 et 2016, une série d'attentats avait déjà endeuillé Istanbul. Ils ont été revendiqués par le groupe autoproclamé Etat Islamique (Daesh) et leur bilan se chiffrait à près de 500 morts et plus de 2000 blessés. Moins d'une heure après le drame, le Haut conseil audiovisuel turc (RTUK) a interdit aux médias audiovisuels de diffuser des images de la rue Istiklal tandis que la police a imposé un cordon de sécurité sur toute l'étendue du quartier où s'est produite l'explosion, de crainte qu'elle ne soit suivie par une autre. La plupart des passants qui sont sortis indemnes de la zone sinistrée se trouvent sous le choc devant l'ampleur des dégâts au point que, même dans le quartier voisin de Galata, les commerces ont préféré fermer boutique. La ville d'Istanbul, un temps épargnée par ce genre d'attaques, renoue avec l'angoisse et une intense émotion, craignant que ce nouvel attentat ne soit le signe avant-coureur d'une reprise des incursions du groupe terroriste Daesh qui a d'ailleurs averti qu'il compte s'en prendre de nouveau à plusieurs villes du pays.

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