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LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU TOUJOURS DIVISÉ SUR LA LIBYE

Après Rome et Paris, al Serraj sonde Londres

Jeudi, le maréchal Haftar, lors de sa deuxième visite au Caire en moins d'un mois, a reçu le soutien de Abdel Fattah al-Sissi à ses «efforts dans la lutte contre le terrorisme et les groupes et milices extrémistes.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a de nouveau discuter hier à huis clos de la situation humanitaire en Libye après plus d'un mois d'offensive militaire infructueuse des troupes du maréchal Khalifa Haftar pour s'emparer du contrôle de Tripoli. La réunion a été demandée par le Royaume-Uni, ont précisé jeudi des diplomates. Depuis le début de l'offensive le 4 avril, selon l'ONU, les affrontements et les bombardements ont fait au moins 432 morts et plus de 55.000 déplacés en Libye, pays riche en pétrole. Jeudi, le maréchal Haftar, lors de sa deuxième visite au Caire en moins d'un mois, a reçu le soutien du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à ses «efforts dans la lutte contre le terrorisme et les groupes et milices extrémistes afin de parvenir à la sécurité et la stabilité en Libye», selon la présidence égyptienne. Au Conseil de sécurité, les Occidentaux sont divisés sur ce qu'il convient de faire pour la Libye, une proposition de résolution britannique demandant un cessez-le-feu n'ayant toujours pas à ce jour de soutien des Etats-Unis. Soutien du maréchal Haftar, la Russie a également fait part de réticences à la proposition britannique. Jeudi, le chef de la diplomatie britannique Jeremy Hunt a estimé qu'il ne pouvait «y avoir de solution militaire» au conflit. «S'engager à un cessez-le-feu et à un retour aux négociations politiques sous l'égide de l'ONU est la seule manière d'aller de l'avant», a-t-il dit après des discussions à Londres avec le chef du gouvernement libyen d'union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, opposé dans le conflit au maréchal Haftar.
Pour sa part, le chef de la diplomatie britannique Jeremy Hunt a estimé jeudi qu'il ne pouvait pas y avoir de «solution militaire» aux affrontements en Libye, après des discussions à Londres avec le chef du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) Fayez al-Sarraj. Au cours de cette rencontre à Downing Street, en présence de la Première ministre britannique Theresa May, les deux hommes ont évoqué leur «inquiétude commune quant à la détérioration de la situation en Libye», a déclaré M. Hunt sur Twitter.»Il ne peut y avoir de solution militaire. S'engager à un cessez-le-feu et à un retour aux négociations politiques sous l'égide de l'ONU est la seule manière d'aller de l'avant», a-t-il ajouté.
Le Royaume-Uni avait proposé une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU demandant un cessez-le-feu, qui n'a pu être approuvée, faute de consensus. Le Premier ministre du GNA, le gouvernement reconnu par la communauté internationale, a entamé cette semaine une tournée européenne pour réunir des soutiens.
La Libye a de nouveau basculé dans une spirale de violences quand le maréchal Haftar, a déclenché une offensive militaire sur Tripoli, siège du GNA, le 4 avril. Après une progression rapide, l'autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) piétine depuis un mois aux portes de la capitale libyenne, barrées par les forces loyales au GNA.

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