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Moyen-Orient

Après la guerre de l'ombre, le brasier

Tandis que les tensions sont à leur paroxysme, Israël cherche à les attiser de plus en plus, histoire de forcer la main à des alliés plus ou moins récalcitrants.

L'opération inédite du 13 avril dernier que l'Iran a engagée contre l'entité sioniste, en guise de riposte à l'agression meurtrière contre son consulat à Damas, a provoqué une nette décantation dans la région du Moyen-Orient où Israël poursuit un génocide caractérisé envers la population palestinienne de Ghaza, avec le soutien militaire et diplomatique des pays occidentaux avec, à leur tête, les Etats-Unis. Par-delà le discours hypocrite de certaines chancelleries occidentales recommandant la «retenue» en lorgnant vers Téhéran, un pas est désormais franchi qui met fin à la guerre de l'ombre, longtemps poursuivie par le régime sioniste dont les attaques meurtrières n'ont jamais cessé, aussi bien en Syrie qu'au Liban, sans compter les exactions quotidiennes dans les territoires palestiniens illégalement occupés. Puisant une morgue et un bellicisme extrêmes dans le soutien inconditionnel de ses relais aux Etats-Unis et dans plusieurs pays occidentaux, Israël vient de provoquer un véritable séisme dans la région qui fait craindre le pire, même à ses partisans les plus résolus. S'il a impunément assassiné des scientifiques versés dans le domaine du nucléaire et des militaires iraniens de haut rang pendant des années, tel le général Kassem Souleimani, artisan majeur de la politique iranienne dans la région moyen-orientale et notamment en Syrie, le régime sioniste s'est démarqué brutalement de la «tutelle» américaine, ces temps derniers, au point que Washington se retrouve contrainte et forcée d'anticiper une guerre de grande ampleur qui ne ferait nullement ses affaires et encore moins celles de ses alliés européens. Mais de cela, Israël n'en a que faire puisque sa doctrine expansionniste a sans cesse consisté à provoquer l'Iran afin d'en faire un casus belli à l'image de l'Irak de Saddam Hussein. Sauf que la donne n'est absolument pas identique et que bien des surprises risquent, tel un boomerang, de revenir à la face de l'entité sioniste et de ses alliés occidentaux. D'où les appels répétés de ces derniers à la retenue dans une région qui recèle, bon gré mal gré, le ferment de leurs économies et de leurs appétits divers. C'est la raison pour laquelle Washington et les capitales occidentales font de la prévention d'un tel conflit une priorité absolue tandis que les tensions sont à leur paroxysme et qu'Israël persiste à les attiser de plus en plus, histoire de forcer la main à des alliés plus ou moins récalcitrants, malgré les réseaux d'influence et les chantages. Aussi, nombreux sont ceux qui ne cachent pas leur appréhension et redoutent au plus haut point l'étincelle qui risque, à tout moment, de mettre le feu aux poudres et de provoquer, dans toute la région, un gigantesque incendie aux conséquences incommensurables.

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