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AL JOLANI, CHEF D'AL NOSRA, RESTE «CONFIANT DANS LA VICTOIRE»

Alep et Minbej, clés de l'issue de la guerre

Minbej est tout autant, sinon plus stratégique qu'Alep, en tant que voie d'approvisionnement vers Raqqa (Irak), pour les forces du groupe terroriste auto-proclamé Etat islamique.

Depuis le 31 juillet dernier, les différents groupes rebelles confortés par l'organisation terroriste Jabhat al Nosra, branche syrienne d'Al Qaïda qui l'a «autorisée» à s'appeler désormais Jabhat Fateh al Cham, tentent par tous les moyens, y compris la prise des civils en otages, d'empêcher l'armée du président Bachar al Assad de reprendre la deuxième ville du pays, Alep. Des combats acharnés ont lieu et cela fait bientôt deux mois que l'annonce de la reprise d'Alep est donnée pour immédiate. Mais ni les bombardements de la ville et de la zone où sont implantés ces groupes rebelles par l'aviation syrienne et russe ni les combats de rue incessants au gré des offensives et contre-offensives qui font le quotidien des habitants, ne sont parvenus à y mettre un terme. Dans un message audio diffusé sur les sites des factions terroristes, Abou Mohammad al-Jolani, chef du Front Fateh al-Cham, s'est dit confiant dans la victoire.»Dieu va offrir une victoire glorieuse à nos combattants qui briseront le siège d'Alep», a-t-il affirmé. «Le résultat de la bataille sera bien plus considérable qu'une levée du siège. Il changera le rapport des forces et préparera un nouveau chapitre dans la guerre».
Pour autant, le nouveau chapitre est loin d'être engagé car si ses éléments sont parvenus la semaine dernière à reprendre quelques secteurs, ils ont vite été contraints à une retraite à bride abattue par l'armée aidée par des combattants iraniens et du Hezbollah libanais ainsi que par l'aviation de l'allié russe.Divisée depuis 2012 entre quartiers «est» rebelles et quartiers «ouest» proches du régime, Alep est un enjeu majeur du conflit. Sa reprise totale par le pouvoir syrien devrait en effet sonner le glas de la rébellion et pour les groupes terroristes comme al Nosra et Daesh, ce serait également le commencement de la fin. Voilà pourquoi d'intenses efforts sont consentis sur le terrain militaire et dans les arcanes diplomatiques où des mentors de ces diverses factions plaident pour le «respect des droits humanitaires» dont celui de l'assistance aux civils victimes de la guerre. Un moyen comme un autre qui vise surtout à sauver leurs agents et à les réapprovisionner en armes et en munitions, répliquent les dirigeants syriens.
Aux alentours d'Alep, la situation est tout aussi tourmentée puisque des combats opposent depuis quelques jours les forces du président al Assad aux éléments d'al Nosra et de ses alliés islamistes pour le contrôle de Ghamoussa. Cette bourgade est devenue un enjeu majeur car elle est une zone de transit incontournable pour l'approvisionnement aussi bien des quartiers est d'Alep où sont assiégés les rebelles et 250.000 habitants privés de tout que des quartiers ouest contrôlés par l'armée syrienne.
L'OSDH basé à Londres a estimé qu'au 31 juillet, au moins 112 civils, dont 33 enfants, ont péri dans les bombardements visant aussi bien les quartiers rebelles que ceux du régime.
Irrités par la situation, les Américains ont haussé le ton jeudi, le président américain Barack Obama critiquant Moscou pour son appui militaire au régime syrien. «Je ne suis pas certain que nous puissions faire confiance à la Russie et à Vladimir Poutine et c'est pourquoi nous devons évaluer si nous pouvons ou pas obtenir une véritable cessation des hostilités» en Syrie, a-t-il déclaré. Le fait est que l'enlisement est avéré à 60 km d'Alep, plus précisément à Minbej, fief de Daesh, où les forces combinées arabo-kurdes appuyées par l'aviation de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et des forces spéciales américaines actives sur le terrain comme conseillers, peinent à avancer depuis le 31 mai dernier, malgré un contrôle supposé des deux tiers de la ville. Or Minbej est tout autant, sinon plus stratégique qu'Alep, en tant que voie d'approvisionnement vers Raqqa (Irak), pour les forces du groupe terroriste auto-proclamé Etat islamique. Mais là aussi, on qualifie la bataille de «phase ultime», sans donner de date même approximative pour une victoire, sans cesse différée, sur les forces de l'EI dont la montée en puissance semble néanmoins connaître une essoufflement certain, avec l'entrée en jeu de l'aviation russe qui a modifié pour beaucoup le rapport de forces, longtemps en faveur des diverses factions terroristes présentes dans le pays.

150 membres de Daesh tués à Deir ez-Zor par l'armée syrienne
L'armée syrienne a déjoué une attaque de l'organisation autoproclamée «Etat islamique» (Daesh) contre ses positions dans la province de Deir ez-Zor (est), tuant 150 de ses combattants, a rapporté l'agence de presse officielle SANA. à Tal Brouk,dans la province de Deir ez-Zor.Le groupe terroriste contrôle une grande partie de cette province syrienne riche en pétrole, lançant des attaques contre les positions de l'armée, tandis que la ville de Deir ez-Zor, chef-lieu de la province, continue d'être assiégée par l'EI.Des avions russes larguent fréquemment de l'aide et de la nourriture aux habitants de la ville qui se situe à proximité des régions limitrophes de l'Irak, sous contrôle de l'EI.

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