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La chimie "verte" progresse lentement mais sûrement

Déjà bien développée pour produire des biocarburants non issus du pétrole, la chimie "verte", se tourne de plus en plus vers la fabrication de composés chimiques, éléments de base de plastiques, lubrifiants ou cosmétiques, même si l'équation économique reste difficile à résoudre. "Parce que les développements vont très vite, les chimistes sont motivés, beaucoup en ont assez de dépendre du pétrole, de ses prix et de sa disponibilité", avance Fabio Alario, économiste à l'Institut français du pétrole (IFP) et spécialiste de la chimie biosourcée.

Si les bioraffineries existantes aujourd'hui (34 en Europe, beaucoup plus aux Etats-Unis) sont essentiellement destinées à la production de biocarburants (bioéthanol notamment), de plus en plus de projets émergent, tournés vers des applications matières.

Mitsubishi a posé fin 2014 en Malaisie la première pierre d'une bioraffinerie de 20.000 tonnes de PBS, un composé pouvant remplacer les phtalates, montrés du doigt pour leur impact négatif sur la santé. Novamont et Versalis (filiale de l'italien ENI) exploitent depuis 2012 en Sardaigne une bioraffinerie d'une capacité de 70.000 tonnes de différents composés.

 

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