Chantage contre le roi du Maroc: les deux journalistes affirment n'avoir pas proposé le deal financier
Les deux journalistes français accusés d'avoir voulu faire chanter le roi du Maroc en lui extorquant des fonds ont affirmé lundi ne pas avoir été à l'origine de la proposition d'un deal financier en échange de la non publication d'un ouvrage qu'ils écrivaient sur le Royaume. "Je ne suis pas celui qui amène, qui propose ce deal financier", a déclaré à la radio RTL Eric Laurent, mis en examen (inculpé) samedi à la suite d'une plainte du Maroc. C'était une "transaction privée", "c'est mon ouvrage, (...)c'est mon travail, j'ai le droit de publier ou de ne pas publier", s'est-il défendu. "J'ai manqué de prudence mais je n'imaginais pas à ce point-là qu'ils voulaient nous abattre", a-t-il ajouté.