L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Moutons importés de Roumanie

Tir groupé sur les maquignons

Ces derniers sont décriés par plusieurs parties qui les accusent de cupidité.

Les maquignons longtemps dans l'ombre, se retrouvent actuellement sous les projecteurs, mais pour les «mauvaises raisons».
Le débat au sujet des moutons importés de Roumanie fait rage en ligne, notamment après la récente déclaration faite par Belkacem Mezroua le vice-président, de la Fédération nationale des éleveurs, à travers lesquels ce responsable annonce «une augmentation de 20% des prix du mouton de l'Aïd El Adha de race algérienne».
«L'agneau que le citoyen a acquis à l'Aïd El Adha 2023 pour 5 millions sera vendu cette année pour sept millions et celui dont le prix est estimé à dix passera à plus de 12 millions», selon les dires repris par le site arabophone Ennahar online.
«Les informations relayées portant sur la baisse des prix des sacrifices de l'Aïd pour l'année 2024 sont sans fondement», avait-il indiqué. Cela avant d'expliquer que «les têtes de mouton importées de Roumanie sont destinées à l'abattage et non à la vente directe au citoyen», selon la même source. «C'est pour cela que la fédération profite de l'occasion pour faire état de la terrible pénurie de bétail destiné à l'abattage à l'occasion de l'Aïd El Adha», selon les déclarations du même responsable.
L'information publiée vendredi après-midi a circulé telle une traînée de poudre.
Les déclarations dudit responsable sont tombées tel un couperet. La nouvelle, reprise par presque toutes les pages, a eu l'effet d'un choc pour les internautes algériens.
La raison? L'importation par l'Algérie de moutons depuis la Roumanie avait fait l'objet de nombreuses spéculations, dont la rumeur portant sur «l'importation par le pays des moutons de Roumanie pour l'Aïd El-Adha». Dans ce sillage le président de l'Apoce, Mustapha Zebdi, et le président de la Fédération nationale des éleveurs, Azaoui Djilali, n'ont pas manqué l'occasion de tirer à boulets rouges sur les fédérations des éleveurs.
Mustapha Zebdi n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer les propos de Belkacem Mezroua. Contacté hier par nos soins, il nous dira: «Pour le moment, rien n'est officiel pour ce qui est de la décision de la tutelle d'importer des moutons de Roumanie, mais nous pensons que le bétail qui est en train d'être importé fait partie du quota destiné à l'abattage pour le mois de Ramadhan.
En contre- partie nous avons constaté que la rumeur a fait baisser les prix au niveau des marchés de vente de bestiaux». Cela avant d'ajouter que «nous condamnons cette déclaration, et pour nous, nous considérons qu'il s'agit d'un message direct aux éleveurs et aux revendeurs pour maintenir des prix élevés».
Sollicité par nos soins concernant les propos du porte-parole des maquignons, c'est un Azaoui Djilali irrité qui a pris la parole. D'emblée, il nous dira que «rien n'est encore officiel et je profite de votre question pour dire que cette soi-disant fédération ne représente ni les éleveurs, ni ne fait partie de la filière». Azaoui donne par ailleurs rendez-vous à la dernière quinzaine de jours avant l'Aïd El-Adha pour statuer sur les prix du mouton. «Il est encore tôt pour parler des prix», a-t-il conclu.
Notons par ailleurs que les internautes restent mobilisés pour faire pression sur les réseaux de maquignons, et les revendeurs de vouloir profiter de la situation actuelle pour faire flamber les prix sur le marché noir.
Une vidéo dénonçant les propos d'un maquignon qui jure du maintien des prix du mouton de race algérienne a été en effet largement relayée sur les réseaux sociaux. Dans l'attente d'une éventuelle réaction de la part de la tutelle, tous les coups semblent être permis par les intermédiaires et les vendeurs occasionnels désireux de faire le beurre sur le dos des citoyens.
L'on citera la rumeur portant sur le fait que les moutons importés de Roumanie sont issus d'une manipulation génétique entre un cochon et un mouton...
Une autre rumeur à l'intention malsaine qui n' échappe pas à la critique des internautes.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours