L'Expression

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Mustapha Yahi par rapport à l'élection présidentielle anticipée

Le RND opte pour un candidat du consensus

«Yahi défend son programme qui s'entrecoupe avec celui de notre parti et les objectifs tracés.»

Le RND n'a pas encore fixé la date de la tenue de la session extraordinaire de son Conseil national pour définir la nature de sa participation à l'élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain. Le parti semble scruter l'annonce du chef de l'État avant de se prononcer. Dans ce contexte, son secrétaire général, Mustapha Yahi a déclaré hier au forum du journal El-Moudjahid que «son parti opte pour un candidat de consensus, mais aussi pour la réussite de la prochaine élection présidentielle, en s'engageant entièrement dans la campagne de sensibilisation pour une large participation au scrutin». Dans le même sillage, le patron du RND plaide clairement pour «la continuité», en déclarant que «l'option de l'homme de consensus devant permettre de barrer la route à tous les éventuels complots et attaques fomentés contre le pays et, notamment de parachever les réformes lancées pour asseoir les fondements de l'Algérie nouvelle....». «L'homme de consensus qui emportera la prochaine élection doit s'armer du soutien des principaux partis ayant un poids sur la scène politique», a-t-il également prôné. Il a sur sa lancée rappelé et salué toutes les décisions et mesures prises par le président de la République depuis son élection à la magistrature suprême. De même, le taux de participation électorale est un enjeux essentiel pour le responsable du RND, qui consiste, estime-t-il, « à mobiliser nos troupes et les citoyens de manière à ce qu'ils aillent voter le jour du scrutin». Tout en se défendant d'être partisan des théories du complot ou constitutionalité, il a reconnu que «le spectre de défection électorale plane toujours et de surcroît des forces hostiles nous attendent au tournant sur ce point précis...».
Pour justifier la décision d'avancer la date du scrutin présidentiel de trois mois, il a soutenu que «les intempéries qui font bien entendu partie des aléas les plus fréquents, en décembre, auraient pu affaiblir la participation électorale si la date initiale du scrutin était maintenue». Il a qualifié la décision d'organiser une élection présidentielle anticipée prise par le président dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles de «sage», permettant le retour à la normale.
L'orateur indique: «Jj'ai mis en avant le bilan positif et les perspectives du premier mandat du chef de l' Etat au titre de notre position de partenaire dans la majorité présidentielle». «Je ne fais pas la glorification de Tebboune, mais je défends son programme qui s'entrecoupe avec celui de notre parti et les objectifs tracés», a-t-il soutenu en réponse aux questions des journalistes.
L'intervenant poursuit: «Nous assumons notre appartenance à la majorité présidentielle en faisant des éloges des réalisations et des réformes initiées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, engagé pour la création des richesses à travers ses orientations et la mise sur pied des mécanismes économiques adéquats...».
L'alliance formée par les quatre partis de la coalition présidentielle pour résoudre la question de blocage d'un certain nombre d'APC, pourra -t-elle se transformer en alliance politique en prévision de la présidentielle anticipée? «Pourquoi pas!», répond-il, expliquant que ««son parti encourage ce genre de coalitions, sachant qu'elle rentre en droite ligne avec l'idée de candidat de consensus». Sur un autre plan, il a fait savoir que le RND, qui ne compte pas présenter un candidat à la présidentielle issu de ses rangs, «ambitionne d'occuper la première force sur la scène politique». À ce propos, il a ajouté que «le RND est un parti fort et responsable qui a multiplié des sorties sur le terrain ces derniers temps».

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