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El mactaâ

La station de dessalement mise à l'arrêt

La capitale de l'Ouest est alimentée par ce liquide vital à partir de plusieurs sources et des stations de dessalement de l'eau de mer.

La station de dessalement de l'eau de mer d'El Mactaâ ne produira pas d'eau potable pour une durée deux jours consécutifs. Elle a été mise à l'arrêt total depuis la journée d'hier. C'est ce qu'a annoncé la société des eaux d'Oran, (Seor). Pour cause, a expliqué la même entreprise, des travaux d'entretien des installations et des équipements intérieurs de cette gigantesque station, implantée à quelque 40 km dans la partie est de la wilaya d'Oran. Des travaux similaires seront, indique la même entreprise, lancés dans l'adduction du gigantesque couloir Mostaganem-Arzew-Oran, connu sous l'abréviation du MAO. Des perturbations en alimentation en eau potable seront ressenties par les habitants de plusieurs communes de la partie est d'Oran, comme Bir El Djir, Hassi Bounif, Hassi Benokba, Hassi Ameur, Hassi Mefsoukh, Gdyel, Boufatis, Bethioua et Arzew.
La wilaya d'Oran est alimentée par ce liquide vital à partir de plusieurs sources et des stations de production d'eau potable, comme la station Kahrama implantée à Arzew, à 40 km à l'est du chef-lieu d'Oran. La station Kahrama est une société par actions détenue, à 100%, par Algerian Energy Company (AEC). Les actions de cette dernière sont détenues à 100% par Sonatrach. L'objectif social de Kahrama est la réalisation, l'exploitation et la gestion d'une usine de dessalement de l'eau de mer combinée à des moyens de conversion de gaz naturel en électricité, ainsi que la commercialisation de l'eau et l'électricité produites.
Le complexe de Kahrama est implanté au niveau de la zone industrielle d'Arzew, à proximité du complexe GNL3. Le complexe a été réalisé par le groupement japonais (IHI/Itochu) selon un contrat EPC (engineering, procurement, construction). Le siège de la direction générale est également implanté dans la commune de Bethioua, à quelque 40 km à l'est d'Oran. L'exploitation du complexe a été confiée à la société omanaise, Sogex, pour une durée de 12 ans à partir de la réception provisoire prononcée le 19 février 2006. Le complexe est constitué d'une centrale électrique de turbines à gaz et d'une usine de dessalement de l'eau de mer.
La wilaya d'Oran est également alimentée par la station de dessalement d'El Mactaâ, située à l'est d'Oran, en plus de plusieurs autres sources comme le barrage de Beni Bahdel à Tlemcen, le barrage de Gargar et Merdja Sidi Abed à Relizane, en attendant la réception du gigantesque projet lancé par le président de la République. Il s'agit de la station de dessalement de cap Blanc dans la commune d'Aïn El Karma. En chantier, cette station contribuera à l'amélioration de l'approvisionnement des habitants de la wilaya et de quatre autres wilayas de l'ouest du pays. Ledit projet, d'une capacité de production de 300 000 m3 par jour, s'ajoutera aux stations d'El-Mactaâ (500000 m3 par jour) et Kahrama (90000 m3 par jour) afin de renforcer la couverture des besoins de l'ouest du pays en cette ressource vitale. Cette nouvelle station assurera l'approvisionnement et renforcera l'alimentation des citoyens en eau potable dans les wilayas d'Oran, Mascara, Relizane, Aïn Témouchent et Tiaret. La construction de cette station s'inscrit «dans le cadre des instructions du président de la République portant sur le choix de cinq wilayas prioritaires, en vue de créer cinq stations de dessalement de l'eau de mer d'une capacité de 300000 m3 par jour chacune. Il s'agit des stations d'Alger- Ouest, d'El Tarf, de Boumerdès, de Béjaïa et d'Oran. 

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