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Journées internationales «Marque et Contrefaçon», organisées par RH communication

La face cachée de la contrefaçon

Il existe plus de 6 000 opticiens non agréés selon le Syndicat national de cette filière.

Le lien entre le e-commerce et la contrefaçon, la contribution du secteur du commerce à la lutte contre la contrefaçon, le rôle de la douane algérienne dans la protection des droits de la propriété intellectuelle, l’incidence de l’utilisation des verres correcteurs, montures de lunettes et lunettes solaires contrefaits sur les yeux, la procédure de suivi, sur le marché, des produits pharmaceutiques ont été quelques uns des thèmes phares abordés, hier, au deuxième et dernier jour des 6èmes Journées internationales « Marque et Contrefaçon », organisées par RH Communication, à l’hôtel El Aurassi, Alger. Un riche programme a été en effet concocté à cet effet, à travers lequel il ressort que les autorités et les acteurs économiques concernés par la lutte contre la contrefaçon se penchent sur ce problème qui pèse sur l’économie nationale.
Les différents responsables des entités, ministères et institutions bougent, partent à l’écoute et s’engagent dans la lutte contre ce phénomène. La journée d’hier a été, en effet, marquée par les interventions et la présence de représentants des ministères de la Santé, du Commerce, de l’Industrie pharmaceutique, et de l’Agriculture lesquels sont intervenus chacun dans son domaine de compétence. Approché par L’Expression, Kamel Boukhedèche, sous- directeur à la direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes, (Dgcerf), le ministère du Commerce intervient au même titre que les autres secteurs concernés, à l’instar des services de la douane algérienne au niveau des frontières». « Nous intervenons dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon, suite à des requêtes qui nous parviennent des opérateurs victimes de la contrefaçon ».
«Les requêtes doivent être accompagnées de certificats d’enregistrement des marques à protéger, en plus des photos des produits contrefaits, sur la base de laquelle nos services peuvent s’appuyer pour faire ressortir les éléments distinctifs des produit authentiques et, de ce fait, distinguer le vrai du faux», a-t-il souligné. Une fois les réclamations reçues en bonne et due forme, une étape cruciale du processus est déclenchée : les enquêtes.
« Nous diligentons, en effet, par la suite , des enquêtes sur le terrain pour vérification et dans le cas où il s’avère qu’il y a contrefaçon, on verbalise les contrevenants puisqu’il s’agit de pratiques déloyales », a-t-il précisé. « On intervient également dans le cadre de la loi N°09-03 relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes, et notamment l’article 62, qui nous permet de procéder au retrait définitif du produit contrefait pouvant porter atteinte à la santé du consommateur», a-t-il conclu. Le marché informel, qui gangrène la filière de l’optique et de la lunetterie, a été la cible des ophtalmologistes et des opticiens agréés.
Ces derniers s’organisent pour réorganiser la filière de l’optique, comme affirmé par Mehdi Saïchi vice-président du Snapaoo. Il ne s’arrête pas là et jette un véritable pavé dans la mare. Il nous révèle qu’«il existe plus de 6000 opticiens non agréés». La contrefaçon, ajoute ce responsable, «gangrène le secteur, porte, selon lui, préjudice à l’économie nationale et cause des ravages à la santé». Notons, par ailleurs, que de nombreux acteurs concernés par cette lutte ont également assisté à ce rendez-vous, pour n’en citer que Maître Djamel Touati, chargé des relations publiques de l’Apoce, et Ali Haman, président de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab). Une autre branche où la contrefaçon bat son plein…

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