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Vague numérique

Attention à la marche!

Il y a le côté cour avec des applications qui fleurissent en ce printemps de l'innovation,, mais du côté jardin on trouve certains «bug» qui retardent la bonne marche de cette révolution.

La numérisation sur la voie royale! Sous l'impulsion du président Tebboune, c'est la course à l'innovation! Ces dernières semaines, chaque secteur nous sort une application plus «révolutionnaire» l'une que l' autre. On parle de la reconnaissance faciale utilisée par la Caisse nationale des retraités(Cnr) qui permet aux retraités de s'identifier rapidement et en toute sécurité, sans avoir à présenter de documents physiques. Elle évite ainsi les déplacements inutiles et les heures d'attente à cette catégorie fragile de la société, juste pour un document qui confirme qu'ils sont encore en vie.
La Caisse nationale d'assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas) s'est, elle, intéressée aux jeunes étudiants. Elle vient de lancer une carte Chifa virtuelle. Ce qui leur permet de bénéficier des services de l'assurance maladie directement sur leur téléphone. Une version dématérialisée de la carte Chifa qui n'a pas besoin de déplacements pour la mise à jour, où la peur de voir ces étudiants la perdre dans le bus universitaire ou les amphithéâtres.
Le secteur des finances n'est pas resté sourd au progrès! Sous la conduite de Laâziz Faïd, on est passé d'administration «morose» bloquée à l'âge de pierre à des applications numériques qui permettent d'avoir presque tout sans avoir à bouger de son petit fauteuil.
Les gros registres et les archives interminables ont été remplacés par un petit clic. On parle de la plateforme numérique dénommée ‘El Aâkar'. Une application qui se veut comme une solution pour mettre fin au «diktat» des Conservations foncières. Il est aussi question des applications Djibayatic, ou encore «Moussahamatic». Faïd a fait de l'administration des impôts de petits bureaux sombres avec des minuscules fenêtres à de belles plates-formes et autres applications numériques. Un exemple que le chef de l'État a mis en avant pour pousser les autres secteurs à prendre la «vague» de la révolution digitale. C'est ainsi que ces derniers jours, les membres de l'Exécutif réunissent leurs cadres pour faire le point sur ce dossier ô combien important pour le président de la République. Des instructions claires et des remontrances ont été faites pour «booster» l'innovation des cadres de nos ministères qui sont poussés à sortir du costume de bureaucrate à celui de cadres en diapason avec leur temps. Par exemple, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a appelé, jeudi dernier, les responsables du secteur a accélérer le projet de transition numérique du secteur et de le parachever dans les délais impartis. Il a insisté, en outre, sur la nécessité de mettre en place un plan pour un système informatique intégré permettant l'interconnexion du secteur du Commerce et de la Promotion des exportations avec l'ensemble des secteurs et des instances. L'enseignement supérieur, l'Education nationale, la formation professionnelle, l'habitat et même l'agriculture et le tourisme ont annoncé que des applications numériques sont en cours d'élaboration. Elles devraient voir le jour dans les prochaines semaines. Meriem Benmouloud,, Haut commissaire à la Numérisation est en train de «chapeauter» ces grands travaux d'hercule en coordination avec les autres membres du gouvernement. Elle vient de signer un accord portant réalisation du Centre national algérien des prestations numériques (Data Center). Celle qui détient le rang de ministre présente, presque chaque semaine, un exposé sur l'état d'avancement du processus de numérisation lors des Conseils du gouvernement et Conseil des ministres. Car, le président est à cheval sur cette question. Pour lui, c'est un droit pour les citoyens du fait qu'elle leur facilitera la vie. Mais pas seulement! C'est un élément essentiel dans le développement d'une économie plus forte et moderne. Cela doit offrir une plus grande transparence et une meilleure gestion des affaires publiques. Comme il s'est engagé à le faire à travers la nouvelle Algérie. Toutefois, cette révolution digitale n'a pas encore atteint sa vitesse de croisière dans certains domaines. On évoque, entre autres, la vitesse et la qualité de l'Internet. C'est aussi le cas des opérations de paiement. 2023 a été une année record. 4 millions d'opérations ont été enregistrées sur les TPE. 1.5.3 millions d'opérations ont aussi été enregistrées sur internet. C'est un beau pactole certes, cependant il reste insignifiant par rapport aux capacités du pays. On parle d'un pays de 44 millions d'habitants, avec près de 30 millions de comptes bancaires actifs et un peu plus de 16 millions de détenteurs de carte Edahabia -CIB. Ce qui fait que le nombre d'opérations enregistrées est une goutte d'eau dans un océan. Le décollage tant attendu de ce type de paiement n'a pas encore eu lieu. Cela est du d'abord à des raisons culturelles? mais aussi à certains «sabotages» qui freinent son expansion. On parle de la multiplication de «bug» pour certains services tels que le paiement de facture en ligne qui n'est pas enregistré au niveau de l'entreprise. Le retard dans certaines mises à jour telles que celles des loyers Aadl. Il est aussi question de paiements qui disparaissent sans laisser de trace, obligeant les citoyens à un parcours du combattant. Bref, des «maux» qui refroidissent les consommateurs. Ce qui empêche cette culture de s'ancrer dans nos moeurs. Surtout que l'on na pas encore eu droit à des mesures incitatives, permettant de faire de ce mode de paiement une réalité pour tous. La révolution numérique est donc en marche, mais attention à la...marche...

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