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Répression des étudiants pro-palestiniens aux Etats-Unis

Quand l’ONU se dit «inquiète»

Les tensions sont encore montées d'un cran, mardi soir, dans les universités américaines mobilisées contre l'agression barbare sioniste à Ghaza qui a fait plus de 35 000 martyrs, en majorité des enfants et des femmes. Mardi soir, en effet, des dizaines d'étudiants engagés dans les manifestations qui continuent dans le campus de l'université new-yorkaise de Columbia ont été assaillis par les policiers antiémeute auxquels a recouru la présidente de l'établissement universitaire. Des dizaines d'entre eux ont été également arrêtés par les nombreux officiers de la police de New-York (NYPD) intervenus à à la demande de la direction de l'université Columbia qui a limité l'accès à son campus de Morningside plus tôt dans la matinée au moment où une centaine d'étudiants se trouvaient encore dans le batiment de Hamilton Hall, sur le campus de l'université.
Cela fait au moins dix jours que la vague de contestation et de dénonciation de la barbarie sioniste contre la population civile de Ghaza secoue les universités américaines où elle continue à prendre de l'ampleur malgré les menaces de certains élus du Congrès américain et les mises en garde de plusieurs responsables de l'administration Biden. Outre le rôle et l'influence des courants sionistes et chrétiens fondamentalistes dans les instances et autres institutions américaines, il y a aussi le fait que ces manifestations interviennent dans un contexte de campagne électorale particulièrement mouvementée, Donald Trump ne cachant à aucun moment sa volonté de revanche face à un Joe Biden déterminé à arracher un second mandat au point qu'il affiche haut et fort son «soutien inconditionnel» à Netanyahu et à Israël. Loin d'être un simple discours de campagne électorale, ce soutien s'est traduit ces jours derniers par l'obtention de l'accord du Congrès (Sénat et Chambre des représentants) pour une aide à l'entité sioniste et à l'Ukraine de quelque 90 milliards de dollars dont va se régaler le complexe militaro-industriel américain, au premier chef.
Quant à la répression que d'aucuns appelaient et continuent à appeler de leurs voeux contre les étudiants réfractaires à la barbarie sioniste, elle ne constitue pas, à vrai dire, une nouveauté puisque les interpellations ont déjà été nombreuses, ainsi que des arrestations conjoncturelles, comme le 18 avril dernier à Columbia, pour tenter de briser le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien martyr. Mais en vain puisque les étudiants, enseignants et militants, dont ceux proches du sénateur Bernie Sanders, poursuivent avec courage et constance leur mouvement, malgré les arrestations, les poursuites judiciaires et les menaces du lobby sioniste de leur infliger un black-out total dans tous les domaines. À tel point que l'ONU s'est dit «inquiète» de «l'impact disproportionné» des agissements de la police antiémeute sur les campus universitaires des Etats-Unis, pour empêcher toute manifestation de solidarité avec le martyre du peuple palestinien. Le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit «troublé par une série de mesures musclées prises pour disperser et démanteler les manifestations» et cela au pays des fondamentaux théoriques de la liberté d'expression et du droit de manifester pacifiquement. 

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