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Nouvelles frappes meurtrières contre Ghaza

Le Sénat américain approuve l'aide à l'entité sioniste

L'ONU a réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de ces villes, al-Chifa à Ghaza et Nasser à Khan Younès, soulignant la nécessité de mettre fin au «climat d'impunité» actuel.

Après plus de 200 jours d'affrontements, l'agression barbare sioniste à Ghaza ne donne aucun signe de répit hier avec des frappes dans le territoire palestinien pendant que le Sénat américain donnait son feu vert à des milliards en aide militaire à l'entité sioniste pour poursuivre son génocide en toute impunité. Tôt hier, des sources hospitalières et sécuritaires à Ghaza ont fait état de frappes aériennes sionistes dans les secteurs de Nousseirat (centre) et de Rafah, «dernier» grand bastion du Hamas selon Israël, situé à la pointe sud du territoire, près de l'Egypte. A Washington, le Sénat américain a approuvé une aide de 13 milliards de dollars d'assistance militaire à Israël, afin notamment de renforcer son bouclier antimissile «Dôme de fer» déployé à ses frontières. Le plan américain comporte aussi plus de neuf milliards de dollars pour «répondre au besoin urgent d'aide humanitaire aux populations vulnérables dans le monde», notamment au Soudan, en guerre aussi depuis plus d'un an, confirmant ainsi un vote de la chambre des Représentants, autre branche du Congrès. Cette aide intervient sur fond de manifestations pro-palestiniennes sur des campus américains et à l'heure de craintes de capitales étrangères, y compris de Washington, sur une éventuelle opération terrestre à Rafah, où s'entassent environ 1,5 million de Palestiniens.
Selon des responsables égyptiens, cités par le Wall Street Journal, Israël se prépare à déplacer les civils vers la ville proche de Khan Younès, notamment, où il prévoit d'installer des abris et des centres de distribution de nourriture. Cette opération d'évacuation durerait deux à trois semaines et serait menée en coordination avec les Etats-Unis, l'Egypte et d'autres pays arabes tels que les Emirats arabes unis, selon ces responsables.
Le ministre sioniste de la Défense Yoav Gallant a fait savoir qu'il étudiait une «série de mesures à prendre en préparation des opérations à Rafah, en particulier sur l'évacuation des civils».»On ne voit pour l'instant aucun plan d'évacuation pour les civils» de Rafah, a déclaré mardi Fabrizio Carboni, directeur du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), pour qui une évacuation massive n'est «pas possible» dans les conditions actuelles. Pour Jan Egeland, le secrétaire général de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC), une offensive sur Rafah, «le plus grand camp de déplacés sur terre,» conduirait à une «situation apocalyptique».»Après 200 jours, l'ennemi reste piégé dans les sables de Ghaza. Sans but, sans horizon, sans l'illusion de la victoire ou de la libération des prisonniers», a affirmé le porte-parole de la branche armée du Hamas, Abou Obeida. «Nous continuerons à frapper et à résister tant que l'agression de l'occupation se poursuivra sur un seul centimètre de notre terre», a-t-il ajouté. L'ignoble agression de l'aviation et des forces terrestres sionistes a fait jusqu'à présent 34.183 martyrs, majoritairement des enfants et des femmes, selon le ministère de la Santé palestinien à Ghaza.
L'ONU a réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de ces villes, al-Chifa à Ghaza et Nasser à Khan Younès, soulignant la nécessité de mettre fin au «climat d'impunité» actuel. Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains, Volker Türk, s'est dit «horrifié par les destructions» de ces deux hôpitaux «et par la découverte annoncée de fosses communes dans et autour de ces sites».
La Défense civile de Gaza a affirmé avoir exhumé depuis samedi 340 corps de personnes tuées et enterrées par les forces israéliennes dans des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser. L'armée sioniste a bien sûr nié mardi avoir enterré des corps, disant avoir, lors de ses opérations dans cet hôpital, examiné des corps «enterrés par des Palestiniens» pour déterminer si des otages se trouvaient parmi eux. Dans les ruines de l'hôpital al-Chifa, un médecin, Amjad Alewah, est venu montrer mardi à un correspondant de presse l'accueil des urgences, calciné et partiellement vidé de son mobilier. «Au bout de 200 jours de guerre, nous
sommes maintenant au milieu des décombres de ce grand hôpital (...) Nous recevions des milliers de blessés chaque jour», se souvient-il. Outre le lourd bilan humain et les destructions massives, la population de Ghaza est confrontée selon l'ONU à la famine.
Le patron de l'Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, s'est félicité hier d'un nombre record de camions entrés dans le territoire en une seule journée.»Où il y a une volonté, il y a un chemin», a-t-il écrit mardi soir sur X, après avoir demandé au Conseil de sécurité de l'ONU une enquête indépendante «sur les 180 employés de l'UNRWA tués» par l'armée sioniste.

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