L'Expression

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Une occasion à ne pas rater

«Plus jamais ça!» Ce souhait cher à un parent de victime du «Printemps noir» 2001, membre de la délégation des archs, reçue, hier, par le chef de l´Exécutif, est partagé par tous les Algériens. Tous ceux, du moins, imprégnés des valeurs de justice, de démocratie et de vérité. Quatre années après les évènements sanglants, les deux belligérants, pouvoir et archs, ont fini par se retrouver autour d´une même table. Celle du dialogue pour la mise en oeuvre, dans les plus brefs délais, de la plate-forme d´El Kseur. Dialogue, parce que le terme «négociation» est désormais banni du vocabulaire des délégués, quelle que soit leur tendance ou chapelle politique. Tenus par le respect des principes directeurs du mouvement, les interlocuteurs de M.Ahmed Ouyahia ont comme attendu, fait de ce nouveau round du dialogue, une tribune inespérée pour «greffer» des revendications qui, a priori, ne figuraient pas à l´ordre du jour de la rencontre. Au moment où le gouvernement a commencé à mettre en oeuvre les mesures annoncées lors du précédent round, à savoir la mise en place des mécanismes pédagogiques en faveur de l´institutionnalisation de tamazight, la création d´une chaîne de télévision dans cette même langue, la diffusion, H24 de la radio Chaîne II et auparavant, la décision d´annuler les redevances d´électricité et de gaz, les tentatives de blocage pointent de nouveau à l´horizon. Même la cote de popularité de certains délégués qui faisaient la pluie et le beau temps du mouvement citoyen, est en baisse. Par ailleurs, la population doublement prise en otage, du fait du désengagement de l´Etat d´une part, et les tergiversations d´une «pléthore» de «sous» mouvements de l´autre, continue à se débattre dans un quotidien des plus dramatiques. Le chômage, la toxicomanie et d´autres fléaux, jusque-là inconnus dans la région de Kabylie, ont trouvé le terreau favorable à leur prolifération. Les rumeurs faisant état de la violation par certains délégués, sur l´autel d´intérêts personnels, des idéaux pour lesquels se sont sacrifiés pas moins de 120 jeunes en ce mois d´avril 2001, ont porté préjudice au combat citoyen, souillé par des comportements à la limite de la «compromission». Il reste que la nouvelle phase du dialogue pouvoir-archs est sur le plan qualitatif, la plus sincère et la plus crédible, susurre-t-on au sein même du mouvement citoyen. Une occasion qu´il ne faut donc pas rater.

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