L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Un terrorisme invisible, aveugle

L´expression de «monde libre» est née peu après la Seconde Guerre mondiale et c´est à Winston Churchill qu´on la doit. Après la coalition (Amérique, Angleterre et URSS) qui a libéré la planète de l´hégémonie hitlérienne et la paix revenue, les anciens alliés se sont retrouvés de part et d´autre du rideau de fer. L´histoire du «conflit Est-Ouest» commence et elle sera entretenue durant cinquante ans par l´«équilibre de la terreur». Période pesante pour l´humanité tout entière durant laquelle auront été développées deux parades particulièrement dispendieuses: l´espionnage à grande échelle et la course aux armements thermonucléaires. Fragilisée, la paix s´éloignait chaque jour un peu plus. Le danger d´une troisième guerre mondiale planait dangereusement sur les hommes. Et pendant que les menaces se multipliaient, les appels à la paix défrayaient chaque jour la chronique. Finalement la sagesse l´emporta. A partir de 1972 des pourparlers entre Washington et Moscou purent avoir lieu, donnant naissance à une série d´accords sur le désarmement... Ouf!
Aujourd´hui la menace qui pèse sur la planète est d´une tout autre nature. Il suffit de penser au terrorisme pour mettre le doigt dessus. On ne se bat plus entre nations pour se réapproprier un chenal où une région perdus dans des conflits précédents, mais pour déstabiliser. Au nom d´une idéologie te provenant, selon ses propagateurs, du Ciel. Il faut se rappeler qu´avant le 11 septembre 2001, les Américains, occupés à imposer leur hégémonie à travers le monde, faisaient carrément la sourde oreille pour ne pas entendre les cris d´alarme lancés par des pays comme l´Algérie aux prises avec le terrorisme islamiste depuis plus de 9 ans. Fort heureusement la vision de Washington changera aussitôt après quand elle décidera de s´attaquer à l´Afghanistan pour le débarrasser de ses taliban que manipulait le chef de la nébuleuse d´Al-Qaîda. Des massacres il y en eut plus qu´il n´en fallait, mais le cerveau d´Al-Qaîda, Oussama Ben Laden et qui s´en est sorti à bon compte, ne s´est pas empêché de menacer directement l´Amérique à laquelle il a promis de nombreuses années sans répit.
L´Afghanistan «assaini», Washington, qui n´a jamais ignoré qu´il fallait que l´ensemble des pays du monde participe au plan de salubrité exigé par l´éradication mondiale du phénomène terroriste, s´est mis aussitôt à reconsidérer certains aspects de sa politique extérieure en s´ouvrant à des pays comme l´Algérie dont les cris d´alarme n´avaient jamais été pris au sérieux auparavant. La coopération algéro-américaine sortit alors de l´ombre où elle avait été remisée lors des deux mandats de Bill Clinton. Sa crédibilité retrouvée, elle décida de répondre utilement aux sollicitations américaines en livrant à Washington de précieux renseignements sur les réseaux islamistes internationaux grâce auxquels d´ailleurs les arrestations d´islamistes ne cessent d´être opérées.
Dans cette optique de guerre à outrance contre les réseaux de l´internationale islamiste, l´Algérie a joué un jeu sans équivoque comme le lui recommandait le principe de la «realpolitik» qu´elle a inaugurée en recevant Silvio Berlusconi malgré les propos qu´il a tenus contre les pays arabes. Les démarches opérées par l´Algérie pour s´affranchir du poids que fait peser sur elle le terrorisme islamiste depuis bientôt 12 ans, n´a évidemment pas laissé indifférents les groupements comme ceux de Ben Laden et consorts qui, depuis quelque temps, ont repris leurs attaques contre notre pays en ordonnant à leurs émules du GIA et autres de multiplier les tueries sur le territoire algérien. La situation est, par conséquent, claire. Il revient aux services de sécurité, aidés par les citoyens, d´en venir à bout.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours