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Un cauchemar sans fin

Depuis de nombreux jours, l’entité sioniste s’acharne tout particulièrement sur les hôpitaux dans la bande dévastée de Ghaza, alors que l’ensemble de la population est en proie à la famine. Outre les terribles destructions qui n’ont épargné ni les écoles ni les lieux de culte ni les habitations ni même les camps de réfugiés aux abords des villes comme Ghaza elle-même, Khan Younès et Rafah, l’armée sioniste conjugue aux bombardements massifs de son aviation les attaques à coups de missiles et d’obus ainsi que les assauts de ses soldats pour transformer l’enclave en un gigantesque cimetière. Près de six mois depuis le début de cette agression barbare, qui se poursuit en plein Ramadhan, l’ « opération » vise clairement le nettoyage ethnique du territoire palestinien occupé. Au cours des dernières vingt-quatre heures, les frappes sionistes ont fait 107 martyrs dont 26 à Rafah et 18 à Deir al-Balah, au cœur de l’enclave. Rien qu’à Rafah contre laquelle, disent les médias occidentaux et notamment américains, le Premier ministre et le comité de guerre sionistes « préparent » une offensive majeure, il y a eu plus de 50 raids aériens nocturnes, dimanche soir, mais aussi plusieurs autres à Khan Younès et au centre de l’enclave palestinienne. Preuve que les forces sionistes sont abondamment fournies en bombes, en missiles et en obus par les Etats-Unis et certains pays européens, malgré les tentatives pour faire croire à un quelconque arrêt des livraisons. L’armée sioniste n’a pas cessé d’attaquer, de piller et de saccager tous les hôpitaux palestiniens, laissant derrière elles des morts par centaines et des destructions massives, comme ce fut le cas à maintes reprises contre l’hôpital al-Chifa, le plus important de l’enclave, victime d’une enième et récente attaque, le 18 mars dernier. Quotidiennement, ces infrastructures sanitaires dont les installations et les équipements ont été systématiquement visés et détruits pour empêcher que des soins soient prodigués aux dizaines de milliers de blessés lors des innombrables attaques sionistes subissent les tirs d’artillerie, comme l’hôpital al-Amal de Khan Younès, en proie à un siège féroce depuis plusieurs jours, et l’hôpital Nasser qui lui est proche. Bloquant tous les accès, jetant les blessés et les malades hors des hôpitaux où sont traqués, malmenés et interrogés les milliers de déplacés qui n’ont plus le moindre refuge, l’armée sioniste poursuit une agression qui constitue, pour la population palestinienne mais aussi pour la communauté internationale toute entière, « un cauchemar sans fin » ainsi que l’a qualifié hier le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

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