L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Spéculations autour d’un voyage...

La question qui se pose est la suivante: Bouteflika a-t-il bonne presse? A prendre pour référence la presse et les médias étrangers, tous continents confondus, il existerait même des journalistes à travers le monde, dont le sujet préféré serait de réussir, un jour, à interviewer le chef de l´Etat algérien. La raison d´un tel engouement? Il semble qu´il faut aller la chercher exclusivement au sein de la majorité des journalistes talentueux. Trouvant de plus en plus rarement des personnalités intéressantes au triple plan de la culture, de la politique et de la diplomatie, à distinguer du reste de l´inculture ambiante, mais aussi pour éviter de sombrer dans une descente aux enfers guettant tout individu intelligent au cas où la médiocratie devrait l´emporter sur le bon sens. Implicitement, on a l´impression que les journalistes de talent ont décidé de chercher la perle rare de ce côté-ci de l´hémisphère pour assouvir la curiosité et de leur lectorat et de leurs téléspectateurs.
Le Président de la République jouit-il des mêmes attentions de la part de la presse algérienne? Le moins qu´on puisse dire est non ! Pourquoi? Prenons plutôt un exemple facile à vérifier plutôt que de «spéculer» sur le sens de ses voyages. Il y a deux jours, Abdelaziz Bouteflika s´était rendu à Mostaganem pour un très court séjour. Résultat, les comptes-rendus de presse n´ont été ni intentionnellement réducteurs encore moins dithyrambiques. Tout va bien donc? Eh bien non! Car le lendemain, c´est-à-dire hier, retournant quasiment au débotté à l´ouest du pays, mais pour atterrir, cette fois, à Oran, les articles consacrés à son voyage ont aussitôt retrouvé leur acidité acrimonieuse habituelle et leur insidieuse tendance à forcer le trait avant même que le moindre chrysanthème ne soit inauguré. Comble de «spéculation», un journal de la région a même titré qu´il s´agissait d´une «visite surprise et des montagnes de spéculation». Des montagnes? Que dire quand l´imagerie populaire devient à ce point féconde? Mais le plus étonnant est que de telles trouvailles pouvaient tout aussi bien passer pour un sujet de spéculation autour d´un voyage sur lequel le Chef du gouvernement et le Président de la République s´étaient entendus pour que ce dernier le fasse à la place du premier. Ce qui, à y regarder de près, ne change rien à la donne des législatives pour lesquelles l´un et l´autre ne cessent de surveiller la programmation.
Ces derniers temps, le Président de la République bouge beaucoup. Moins en direction de l´étranger qu´à l´intérieur du pays. Que ce soit pour s´enquérir du programme de soutien à la relance économique ou aux réformes en cours, objet en l´occurrence de son voyage à Oran. La caravane du renouveau algérien avance, il faut le dire, d´un pas, semble-t-il plus rapide qu´il y a deux ans. N´en déplaise aux atrabilaires et autres pêcheurs en eaux troubles, Bouteflika restera dans l´Histoire l´homme qui, envers les réactionnaires patentés et les autres, celui qui a sorti tamazight des griffes des spéculateurs et des vautours dont la présence en Kabylie ne sert ni la démocratie ni le bonheur de la Kabylie dont les habitants sont malheureusement encore captifs d´une mafia politico-financière de la pire espèce... Le moins qu´on puisse dire, c´est qu´il s´agit d´une région d´Algérie qu´il faut tout de suite libérer des maîtres chanteurs et des apprentis sorciers de la politique aventureuse...

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours