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Rafah sous la menace sioniste

Enhardi par le soutien inconditionnel des Etats-Unis, le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu répète, sans cesse, que la solution finale à Rafah est de mise. Il vient de recevoir, hier, le plan de l'attaque massive, signe que le pire est bien à craindre, malgré les «assurances» de l'administration Biden et, notamment du secrétaire d'Etat Antony Blinken. La présidence palestinienne qui a toutes les raisons de redouter le pire vient de mettre en garde contre l'objectif de l'armée sioniste de lancer une attaque majeure contre le sud de la bande de Ghaza, dévastée par une agression barbare, depuis six mois et où ont été acculés, par des bombardements massifs et quotidiens, plus de 1,7 million de Palestiniens en proie à la famine. L'Autorité palestinienne a, ainsi, exhorté, hier, la communauté internationale à se dresser contre la préparation de cette «agression dangereuse» qui vise à accomplir un holocauste au détriment d'une population sans défense. Netanyahu et l'armée sioniste n'en ont cure tant ils sont assurés d'une impunité totale que leur garantissent les Etats-Unis et les réseaux internationaux du sionisme. Ils sont réellement sourds aux appels de l'ONU et même des pays occidentaux qui leur sont alliés et contribuent, directement ou indirectement, au génocide depuis le 7 octobre.
Les déclarations et les communiqués ont beau pleuvoir, ils ne peuvent empêcher l'infâme projet des dirigeants sionistes, avec ou sans trêve. Leur but est de contraindre au déplacement forcé la population palestinienne, tandis que les organisations régionales et les Nations unies n'en finissent pas de se heurter à leur mépris et à leur arrogance. «Nous mettons en garde contre la gravité des déclarations (sionistes), dans lesquelles ils ont confirmé les préparatifs en vue de l'agression contre la ville, qui abrite plus de 1,8 million de Palestiniens, dont la plupart ont été déplacés de force de leurs maisons détruites par les forces d'occupation sionistes dans le nord de l'enclave palestinienne», avait exhorté le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, repris par Wafa. L'ONU a, pour sa part, exprimé son «inquiétude» par la voix du porte parole du SG, Stéphane Dujarric, qui juge «ces informations extrêmement inquiétantes.» Les Etats-Unis ont demandé à «voir le plan de l'offensive contre Rafah», tout en jugeant que Netanyahu «s'est égaré, laissant sa survie politique passer avant l'intérêt supérieur d'Israël». John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a déclaré vendredi soir: «Nous ne soutiendrons pas un plan qui ne prenne pas en compte le million et demi de Palestiniens» réfugiés à Rafah...Pas si sûr, en politique.

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