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Nouvelle tendance

Misant sur la disponibilité des produits et la maîtrise des prix de leur commercialisation, le gouvernement semble avoir réussi le test du Ramadhan 2024. Du moins pendant cette première semaine du mois sacré, qui n'a pas connu la flambée à laquelle le consommateur a été habitué en pareilles circonstances. Pourvu que cette clémence des prix dure, doivent se dire des consommateurs déambulant dans un marché de proximité en constatant une mercuriale plutôt stable. Les mêmes consommateurs peuvent cependant espérer plus et se dire: mais pourquoi les pouvoirs publics n'avaient pas agi de la sorte depuis longtemps? Et pourquoi certains produits échappent toujours au contrôle? La demande est plus que légitime. Elle interpelle la responsabilité des autorités et leur devoir envers le citoyen.
Dans ce registre, les pouvoirs publics, le ministère du Commerce en premier lieu, peuvent tirer satisfaction. Le défi a été relevé sur deux fronts: l'offre a été assurée et les prix ont été globalement maîtrisés. Ce n'est pas cependant une raison pour dormir sur ses lauriers. L'efficacité d'une gouvernance vaut plus par sa capacité à durer et à se pérenniser. Surtout quand les professionnels de la spéculation rôdent toujours dans les circuits et que les commerçants peinent à se débarrasser de leur cupidité en ce mois de piété et de tolérance.
Autrement dit, le pari que vient de réussir le ministre du Commerce ne doit pas rester partiel, ni temporaire. Il doit s'ancrer comme un mode de gestion et pas comme des actions de saison. Il est vrai que l'heure du bilan n'a pas encore sonné pour en tirer des enseignements solides. Les indicateurs ne sont pas moins révélateurs des réalités. Mais sans doute, il faudrait maintenir l'observation et le contrôle pour agir en conséquence. D'autant plus que le constat établi jusque-là atteste d'une possibilité que le marché ne soit pas celui de la cherté qui érode le pouvoir d'achat des ménages. Ni d'ailleurs celui qui rend caduques les mesures du gouvernement qui a agi aussi bien sur les textes en révisant certaines taxes qu'en augmentant les espaces de la commercialisation.
Au final, s'il serait hasardeux de conclure à une maîtrise définitive du marché au détour d'une semaine, force est de constater que les mesures publiques tendent à apporter leurs fruits. C'est la leçon principale que nous livre la première semaine de ce mois de Ramadhan. Celle de voir l'action publique, au-delà de son impact sur le marché, tordre le cou à l'idée reçue selon laquelle la flambée des prix serait une fatalité. 

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