L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les uns et les autres

Aujourd´hui, les résultats du baccalauréat 2005-2006 seront officiellement déclarés. On sait déjà que le cru se révèle exceptionnel, à plus d´un titre. Les progrès sont affirmés par les données chiffrées qui témoignent, incontestablement, de la portée finale des efforts consentis par le ministère de l´Education nationale au cours des dernières années, dans le cadre de la réforme engagée, non sans réticences, voire même avec force résistances.
La cuvée de cet été est satisfaisante tout d´abord par le taux des admis qui dépasse la barre des 50%. Elle l´est également du fait des 50.000 candidats reçus avec mention, 3800 d´entre eux ayant décroché la mention «très bien». Ce sont là des performances d´autant plus appréciables que l´année scolaire a subi, à l´instar des années précédentes, quelques perturbations inhérentes aux revendications insatisfaites des personnels enseignants.
Le ministère explique ces «avancées» par les améliorations structurelles induites par la réforme qu´il a engagée, par exemple la suppression du rachat qui, affirment les conseillers de Benbouzid, a eu un effet stimulant sur la régularité de l´effort et de la progression des élèves du secondaire.
A en croire les responsables du secteur éducatif, la qualité de la formation serait d´année en année plus évidente. Voire. Le marchandage des cours particuliers auquel se livrent, sans trop d´états d´âme, certains enseignants, pourrait, si l´on s´inscrit dans cette logique, «expliquer» en partie les dites performances.
Le fait est que le levier politique n´est pas exempt de tout soupçon, dans un secteur éducatif qui aura connu des moments difficiles et affronté une contestation des plus virulentes. Qui plus est, les «erreurs» intervenues dans l´énoncé de certains sujets du bac, heureusement sans conséquence, auront peut-être, elles aussi, influé sur la tournure des évènements.
Il n´empêche, la liesse qui va toucher quelque 280.000 familles commande de ne pas faire la fine bouche et d´apprécier comme il se doit cette édition 2006 d´un bac que les Algériens ont appris à chérir et à redouter en même temps, surtout qu´il constitue la porte ouverte sur le parcours du combattant qui attend les heureux lauréats dans l´enceinte universitaire. S´il y a quelqu´un qui doit faire sûrement la grimace au vu des chiffres de Benbouzid, c´est bien Harraoubia.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours