L'Expression

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Les apprentis sorciers du mouvement citoyen

La sortie, hier, du directeur de l´administration locale (DAL) au sujet de l´indemnisation des familles de victimes du printemps noir constitue un véritable pavé dans la mare. L´opinion publique devait, en effet, être informée des suites données au dossier. Cependant, tout le retard pris dans l´annonce officielle de la liste des bénéficiaires a donné toute latitude aux tenants du pourrissement d´user de l´absence de communication pour jeter le trouble dans les esprits et, partant, aggraver la situation de crise que vit la Kabylie.
Certes, l´argument avancé par le DAL pour justifier le mutisme de l´administration peut être recevable. Cependant, une telle attitude, du reste respectable, s´applique-t-elle au cas de figure qui nous intéresse ? Force est de reconnaître qu´en d´autres circonstances, le geste de la wilaya de Tizi Ouzou aurait été louable. Mais lorsque ce silence est exploité à des fins purement politiciennes, il est du devoir de l´administration d´intervenir pour mettre les points sur les «i» et rétablir la vérité. Depuis hier, c´est chose faite. Les apprentis sorciers ne sont heureusement qu´une poignée de parents de victimes, soutenue par quelques délégués intéressés par le maintien d´un statu quo, fortement pénalisant pour les citoyens de la région.
Les jusqu´au-boutistes du mouvement citoyen viennent de perdre ainsi leur dernière carte de pression. Ils donnent d´eux-mêmes l´image de petits politiciens sans envergure et manipulateurs de l´opinion publique. Cette dernière, désabusée par la tournure que prennent les événements de Kabylie, n´est pas pour autant acquise aux thèses du pouvoir qui a perdu toute emprise sur la Kabylie. Ce même pouvoir, qui a tenté plusieurs fois d´engager un dialogue pour solutionner la crise, manque affreusement d´imagination vis-à-vis de la question du mouvement citoyen.
De leur côté, les partis politiques influents ou pas dans la région semblent se contenter de la position d´observateur à défaut d´engager une initiative sérieuse pour fermer définitivement le dossier de la crise en Kabylie.
Par ailleurs, Il ne faut pas oublier que les citoyens de Kabylie n´ont pas été associés aux deux derniers rendez-vous électoraux. Les partielles sont une chance pour remettre de l´ordre dans la maison Algérie, mais encore faut-il que pouvoirs publics et partis politiques y mettent du leur. Les Algériens sont réellement en attente d´une initiative louable, maintenant que les comploteurs incrustés dans le mouvement citoyen sont démasqués.

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