L'Expression

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Le processus est en marche

La machine, mise en branle-bas de combat le 15 septembre dernier, avec la convocation du corps électoral par le chef de l’Etat , a vite balayé les doutes, brandis ici et là, quant à la « tenue de l’élection présidentielle dans les délais impartis ». Avec l’enregistrement de plus de 80 candidatures, il semble bien qu’on s’achemine vers un trop-plein de postulants car il n’y a aucun doute que la liste ne va pas s’arrêter là. Du coup, les revendications d’une transition assortie d’une Constituante deviennent non seulement obsolètes, mais elles apparaissent clairement pour ce qu’elles sont, une tentative de sabordage des acquis de l’Algérie indépendante. Ce danger écarté, restent les incertitudes qui pèsent sur la suite des évènements. La vérité demeure qui a trait à la revendication majeure du peuple algérien, soucieux de recouvrer sa souveraineté pleine et entière, après deux décennies de manipulations éhontées et de tripatouillages électoraux au-delà de l’indécence. Echaudé par cette longue ellipse, le peuple veut une élection transparente et honnête, reflétant ses exigences de démocratie authentique et porteuse de réformes pour l’avènement de la IIème République.
Il aura, selon toute vraisemblance, l’embarras du choix même si d’aucuns susurrent que certaines candidatures portent en elles une certaine suspicion. à cette heure, on peut penser que les partis politiques, en dépit d’un manque de visibilité de la conjoncture, entrent dans l’arène, quitte à se retirer, pour certains d’entre eux, de la compétition. C’est, d’ailleurs, la règle du jeu et il n’y a pas lieu de leur jeter la pierre. « Si la candidature de la personne à laquelle vous faites allusion se confirme, cela voudra dire que nous allons vers un cinquième mandat, avec un autre visage », a ainsi répliqué Ali Benflis au sujet de Abdelmajid Tebboune, prélude à un affrontement de taille entre deux candidats potentiels qui représentent, chacun à sa manière, un possible consensus.
Pour sa part, l’Armée nationale populaire a accompli sa mission en préservant l’intégrité des institutions du pays et en veillant au respect de la légalité constitutionnelle. Comme elle a aussi garanti la sécurité des manifestants, depuis plus de six mois, tout en pesant fortement en faveur du processus électoral. En témoigne la mise en garde du chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah : « Tous ceux qui se mettront en travers de cette solution constitutionnelle et de la revendication populaire, ou qui œuvrent à faire obstacle à ce processus national vital, sous quelque forme que ce soit, trouveront une sanction juste et rigoureuse, voire dissuasive, conformément à la loi, car il n’y a pas de place pour les manigances quand il s’agit de l’intérêt suprême du pays. » 

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