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"11-09-01", "Charlie", "Paris": A qui profitent les crimes?

Il y a des attentats qui tombent vraiment trop bien à pic pour être catholiques. En effet, il y a comme ça des attaques meurtrières qui confortent les politiques sécuritaires, et ce sont encore les peuples - ces mal-lotis, exclus du système - qui en paient les frais. Au moins quatre attentats, attribués aux terroristes islamistes d'Al Qaîda au début du millénaire, à Daesh ensuite [l'autoproclamé «Etat islamique»] entrent de plain-pied dans ce postulat. Les sauvages attentats de ces deux nébuleuses dites «islamistes» (le pilote jordanien brûlé vif est particulièrement horrible) qui n'épargnent ni femmes, ni enfants, ni biens, ni patrimoines ont offert sur un plateau d'or le prétexte à toutes les lois répressives et inimaginables que des Etats n'ont pas manqué de saisir. Ces évènements entrent en fait dans le cadre de la mise en place du «nouvel ordre mondial» qui laissera des pans entiers de populations en marge du développement. L'attaque de New York du 11 septembre 2001, les tueries de Montauban et de Toulouse en France en mars 2012, les attentats contre Charlie hebdo du 7 janvier 2015 et à Paris le 13 novembre 2015, participent du même principe: choquer, faire peur, tant l'horreur était indicible, délibérée. Ces actions ponctuelles ne peuvent être dues au hasard et poursuivent un plan à long terme où les commanditaires ne seraient pas toujours ceux que l'on suppose. Un fait curieux est à relever: le lendemain de l'attentat contre Charlie hebdo, sous la signature d'un journaliste indien, le journal électronique américain «International Business Time» (IBT) publia un article intitulé: «Attaque de Charlie Hebdo et connexion du Mossad: est-ce qu'Israël laisse échapper sa colère pour la reconnaissance de l'État de Palestine par la France?» Tout un programme! Or, cet article est aussitôt retiré (censuré) et son auteur «réécrit» un article incriminant les islamistes. Pourtant, après chacun de ces attentats, des bruits circulaient dans les milieux obscurs du renseignement où un nom était régulièrement évoqué: celui du Mossad (service secret) israélien. Une coïncidence? Faut-il y croire? A la veille des attentats de New York, le Washington Time citait un rapport de l'US Army Shool for Advanced Military Studie, qui décrit le Mossad comme un «Joker (wildcard). Impitoyable et rusé (ruthless and cunning) ayant la capacité de s'en prendre aux forces américaines en faisant croire à un acte commis par les Palestiniens/Arabes» (cf; Rowan Scarborough «US troops would enforce peace under Army study» Washington Time du 10 septembre 2001). Le lendemain, le WTC de New York était détruit. Une coïncidence? D'aucuns de se poser la question: est-ce une opération instrumentée par les services israéliens? Dans quels objectifs (même si ceux-ci semblent évidents)? Les observateurs ont ainsi relevé plusieurs anomalies et similitudes tant pour l'attentat de New York que pour les trois commis en France et noté des faits curieux: l'unanimité des médias qui instrumentent un «spectacle émotionnel». Dans ce contexte, les médias ont vite fait de désigner le (les) coupable(s): le musulman fanatisé. Autre analogie des pièces d'identité opportunément perdues qui ne demandaient qu'à être ramassées par les «services». Des témoins et des enquêteurs qui disparaissent (c'est notamment le cas d'enquêteurs du FBI à New York). Et, last but not least, l'«unité nationale imposée à tous» (G. W Bush aux Etats-Unis, N.Sarkozy et F. Hollande en France) en sus des traques à tous ceux qui pensent autrement étiquetés antisémites, ou carrément terroristes (voire le cas de l'humoriste français Dieudonné M'Bala-M'Bala) outre les arrestations arbitraires... En fait, ces drames où les premières victimes sont les peuples ont donné lieu à des politiques-spectacles peu ragoûtantes quand George W. Bush endossant les habits du «Bien» part à la chasse du «Mal» ou quand Nicolas Sarkozy et François Hollande partent en croisade contre les «ennemis» de la liberté d'expression. Or, Charlie hebdo qui a servi la propagande et la désinformation n'a jamais conforté cette liberté d'expression comme l'exprime cette heureuse formule du journaliste français Yann Estevery, révulsé par un unanimisme de façade qui écrit «Charlie Hebdo n'était pas un journal d'information mais de caricatures. La caricature est pertinente quand elle veut dégager une vérité. La caricature est naufrage lorsqu'elle sert la désinformation et la propagande du pouvoir. Charlie Hebdo était devenu une caricature d'un journal de caricature». Et d'ajouter: «Au final, Charlie Hebdo s'efforce de détruire dans l'esprit de ses lecteurs toute compassion pour les millions de morts et de blessés dans les pays arabes majoritairement musulmans, victimes de guerres importées sous des prétextes mensongers.» Fin de citation. Et c'est heureux qu'en France il existe encore des journalistes lucides qui ont une saine perception des événements. Reste l'épaisse zone d'ombre entourant ces attentats qui, curieusement, servent les politiques les plus répressives de ce début du troisième millénaire. A se demander à qui profite les crimes!

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