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7e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Gecf

Rendez-vous à Alger en 2023

Cette rencontre de haut niveau, des chefs d’État et de gouvernement des pays exportateurs de gaz, est annoncée dans le sillage de tensions inédites entre Riyadh et Washington.

Alger «capitale mondiale du gaz» en 2023. Un rang que «El Mahroussa» aura à assumer après avoir relevé le défi de réunir les pays arabes lors d'un Sommet qui doit se tenir les 1er et 2 Novembre prochain et qui s'annonce historique. La 24e réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz, qui s'est tenue mardi au Caire s'est accompagnée par l'annonce de l'organisation du 7e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Gecf, en 2023, par l'Algérie. Pays qui figure parmi les cinq principaux producteurs mondiaux de gaz (Russie, Iran, Qatar, Venezuela et Algérie), de ce «bloc énergétique» qui contrôle 73% des réserves mondiales prouvées de gaz naturel, 43% de la production commercialisée, 55% des exportations par gazoduc et 50% des exportations de GNL. Le gaz naturel qui s'est imposé comme moyen dans le développement durable et la transition énergétique, doit tenir une place de plus en plus importante. L'importance du Forum pour formuler et proposer les meilleures solutions dont le monde a besoin pour sa sécurité énergétique à long terme et pour redonner au gaz naturel sa juste place en tant qu'énergie clé pour le développement durable et la transition énergétique, a ainsi été soulignée par le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, à partir de la capitale égyptienne. Signalons que la nécessité cruciale de la sécurité de l'approvisionnement et de la sécurité de la demande, ont été au coeur des débats. Rendez-vous donc à Alger l'année prochaine pour prendre acte du développement qu'aura connu la crise énergétique mondiale à un moment où le marché de l'or noir est encore loin d'atteindre la sérénité. Il faut souligner en effet que ce Sommet des chefs d'État et de gouvernement des pays exportateurs de gaz a été annoncé dans le sillage de tensions inédites entre Riyadh et Washington. À l'origine de cette «brouille», la baisse de la production de l'Opep+ de 2 millions de barils par jour, décidée le 5 octobre à Vienne en Autriche, qui avait pour but de soutenir les cours de l'or noir. Les Américains ont vu rouge. La décision de l'Opep+ la semaine dernière, sous-direction saoudienne, de réduire l'offre de l'or noir équivaut à un «soutien économique» à la Russie, grande exportatrice d'hydrocarbures a accusé le porte-parole du Conseil de sécurité de la Maison-Blanche John Kirby. Des accusations rejetées en bloc par le chef de file de l'Opep. ««L'Arabie saoudite a vu les déclarations (américaines) qui ont décrit la décision comme une prise de position du royaume dans les conflits internationaux et comme politiquement motivée contre les Etats-Unis», avait affirmé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué. Riyadh «exprime son rejet total de ces déclarations qui sont infondées et sortent les décisions de l'Opep+ de leur contexte économique», a-t-il précisé. Le président des Etats-Unis a été encore plus loin. «Il y aura des conséquences pour ce qu'ils (les Saoudiens) ont fait, avec la Russie», a menacé Joe Biden. Le successeur de Donald Trump est passé à l'acte. Joe Biden a annoncé le 19 octobre la mise sur le marché, en décembre, de 15 millions de barils de brut supplémentaires tirés des réserves stratégiques américaines. «J'ai dit à mon équipe de se tenir prête à effectuer de nouveaux tirages dans les mois à venir, si nécessaire», a déclaré le locataire de la Maison-Blanche, lors d'une conférence de presse. Une initiative fustigée par l'Arabie saoudite. «Les gens épuisent leurs stocks d'urgence, les ont épuisés, les ont utilisés comme un mécanisme destiné à manipuler les marchés, alors que leur objectif de base était d'atténuer la pénurie d'approvisionnement», a déclaré le prince Abdelaziz ben Salmane, ministre saoudien de l'Énergie. Le gouvernement américain a puisé depuis septembre 2021 quelque 216 millions de barils dans ses réserves stratégiques, qui ont ainsi diminué de plus d'un tiers se situant à leur plus bas niveau depuis juin 1984. Ce qui augure d'une probable restriction de l'offre. Le niveau des cours de l'or noir penchait pour cette thèse. Hier à 14h 50 le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, référence du pétrole algérien, affichait 94,74 dollars. Soit 1,22 dollar de mieux que la veille. Un pied de nez au président américain...

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