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La Chine confine près de 4 millions d'habitants

Le baril coule

Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, cédait plus de 4 dollars, hier, en cours d'échanges.

Un pas en avant, un pas en arrière, lorsque ce n'est pas plus. C'est le rythme adopté par le baril depuis quelques semaines déjà. L'actuel qui a débuté lundi ne semble pas y différer. Les prix du pétrole étaient, en effet, à la peine, hier, en cours d'échanges. À 15h45, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 4,79 dollars à 100,30 dollars. Le baril de West Texas Intermediate américain pour livraison en septembre affichait, quant à lui, 92,67 dollars accusant ainsi une baisse de 4,34 dollars. Les craintes d'un nouveau confinement en Chine et celles omniprésentes d'une récession ont fait refluer les cours de l'or noir. «Le scénario est extrêmement familier. C'est la récession contre la pénurie de l'offre, la baisse de la demande contre la baisse de la production», schématise Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. La réunion des banquiers centraux à Jackson Hole, vendredi, a confirmé les craintes de ceux qui s'inquiètent des perspectives économiques sombres induites par l'inflation, a-t-il ajouté. La Fed userait «vigoureusement de ses outils», en relevant les taux d'intérêt, a prévenu le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell. Par ailleurs, pour éviter une propagation de l'épidémie de Covid-19 près de quatre millions d'habitants de la province située autour de Pékin sont confinés depuis hier. Un phénomène qui se répète et qui impacte défavorablement les prix du pétrole. Il faut rappeler, en effet, qu'un confinement strict a été imposé en avril dernier Shangaï, capitale économique chinoise, de 25 millions d'habitants, qui a affronté sa pire flambée de Covid-19 depuis 2 ans. Un blocage qui a ralenti la demande de pétrole dans l'Empire du Milieu, premier importateur mondial de brut. Les investisseurs redoutent qu'un scénario similaire ne s'applique à Pékin, où le nombre de cas détectés augmente. «Comme la Chine est la deuxième économie mondiale, cette situation a un effet direct sur le marché des matières premières», avait indiqué, Walid Koudmani, analyste chez XTB. «Ces confinements chinois sont un coup dur pour la demande mondiale, il faut noter que la Chine est le premier importateur mondial de brut», a renchéri Han Tan, analyste chez Exinity. Confrontée à une hausse des cas de Covid-19, la ville côtière de Sanya, en Chine, a décrété samedi 6 août 2022 un confinement, en pleine saison touristique et a drastiquement réduit les transports publics. Alors que l'économie chinoise se remet lentement du confinement de Shanghai 1,7 million d'habitants ont été placés en confinement dans la province de l'Anhui (Est), où quelque 300 nouveaux cas de la maladie, ont été rapportés, le 4 juillet. Comparé à l'immense majorité des autres pays le nombre de cas reste très bas en Chine mais son statut de premier importateur mondial d'or noir rend le marché plus nerveux dès que la moindre information y est distillée. La situation se présentait pourtant sous de meilleurs auspices la veille, lundi, première journée de cotation de la semaine, alors que des informations complètement contradictoires circulaient concernant, notamment de probables tensions sur l'offre. Les cours de l'or noir ont terminé la séance du 29 août en forte hausse. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'est apprécié de 4,05%, pour finir à 105,09 dollars. Le baril de West Texas Intermediate américain également avec échéance en octobre, a pris 4,24%, à 97,01 dollars. Le marché a été tiré par la crainte d'une possible détérioration de la crise libyenne, ainsi que d'une réduction de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. «L'Opep+ avait les moyens de réduire à tout moment sa production pour faire face aux défis d'un marché pétrolier tombé dans un cercle vicieux de faible liquidité et de volatilité extrême», a prévenu le ministre saoudien de l'Énergie, Abdelaziz ben Salmane, dans une interview accordée à Bloomberg, répercutée par l'Agence de presse saoudienne SPA. «La volatilité et la faible liquidité envoient des signaux erronés aux marchés à un moment où l'on a besoin le plus de clarté», a souligné le prince saoudien. L'Opep° se réunit le 5 septembre prochain. L'option d'une réduction de sa production est sur la table... 

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