L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

FESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE AMAZIGH

Une clôture en apothéose

La famille du 4e art d’expression amazighe, d’une seule voix, a exprimé son entière disponibilité pour faire de ce nouveau-né un lieu de pèlerinage, un rendez-vous annuel, qui sera l’occasion de découvrir de nouveaux talents.

La première édition du Festival national du théâtre amazigh a baissé rideau, vendredi dans la soirée. Ainsi, il a été couronné par la distinction des lauréats des prix des meilleures interprétations, mises en scène, scénographies et décors...
Cette édition s´est ouverte samedi 10 décembre du mois en cours, en début de soirée, sur la placette du Théâtre régional de Batna, en présence des autorités locales et d´hommes du théâtre algérien. Lors de la cérémonie de clôture, organisée par le commissariat du festival, en collaboration avec le ministère de la Culture, au niveau de la salle de ladite institution organisatrice, le public présent a eu droit à une fresque organisée en leur honneur dont l´objectif est de semer la fraternité et l´amitié entre les locaux et toute cette mosaïque de jeunes venus de divers horizons du territoire national. Cette édition instituée par le ministère de la Culture constituera «un espace de compétition» ouvert aux troupes théâtrales d´expression amazighe activant à l´échelle nationale. Son objectif est de «sensibiliser le grand public au théâtre amazigh, promouvoir, valoriser et développer le théâtre de création en langue amazighe tout en favorisant sa diffusion». A cet effet, la famille du 4e art d´expression amazighe, d´une seule voix, a exprimé son entière disponibilité pour faire de ce nouveau-né un lieu de pèlerinage, un rendez-vous annuel, qui sera l´occasion de découvrir de nouveaux talents, leur permettant de mettre en valeur leurs capacités, ce qui nécessite un déploiement d´efforts pour encourager le théâtre d´expression amazighe. Dans son allocution, le commissaire du festival, M.Mohamed Yahiaoui, a salué tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette première édition. «En dépit, a-t-il dit, des difficultés rencontrées pour être fin prêt le jour J, une étape que le commissariat a su surmonter», s´est-il justifié.
De plus, il a affirmé que «le théâtre algérien était et restera l´épreuve de la création, des talents et des valeurs de la bonté et de la beauté qui sont les valeurs de l´existence et de l´indéterminisme».
Ce rendez-vous mérite d´évidence, son qualificatif au regard de la brochette de troupes participantes, des troupes parmi les plus cotées du mouvement amateur, des théâtres régionaux, ainsi que le Théâtre national algérien. Cette 1re édition du Festival national du théâtre amazigh a vu la participation de pas moins 250 comédiens et metteurs en scène, représentant 18 troupes et cinq théâtres régionaux.
La majorité des textes dénotent une véritable maturité artistique, consacrant les efforts consentis dans le cadre de cette compétition. Quant aux heureux élus, le Grand Prix est revenu à la pièce théâtrale intitulée Business in business de la troupe du théâtre régional de Tizi Ouzou, tandis que le Prix de la meilleure mise en scène est revenu à Nadjib Ben Chadi de la troupe du Théâtre régional de Batna avec la pièce Adjmad Antardjain. La comédienne Khalfaoui Souad de la troupe du Théâtre de Batna a, quant à elle, décroché le Prix de la meilleure interprétation féminine, et Kachoul Nassima de Béjaïa pour le second, alors que Samir Oudjit de la même troupe, a remporté le Prix de la meilleure interprétation masculine et Allam Sami de Béjaïa pour le second. Le Prix du meilleur texte a été attribué à M´hamed Benguettaf de la troupe du Théâtre national algérien, celui de la meilleure réalisation est revenu à Djamel Abdelli du Théâtre régional de Béjaïa.
Quant au Prix d´encouragement, il a été attribué à quatre troupes associatives, qui sont Ibatrounène et Aghbalou de Tizi Ouzou et Angham de Ghardaïa.
Après les délibérations, on a pu remarquer l´enthousiasme des uns et la déception des autres. C´est la règle du jeu, il faut faire avec. On ne pourra satisfaire tout le monde. Partant du constat de cette édition, l´activité culturelle, en général et du théâtre, en particulier, commence à porter ses fruits. Le comité d´organisation n´a pas manqué de faire de ce rendez-vous une grande fête du 4e art en concoctant un programme assez riche et divers durant cette cérémonie de clôture, avec un morceau de musique de Boudi et Samai, le pantomime (un monologue avec Lotfi Ben Sebaâ), ainsi qu´un récital poétique du chantre de la musique kabyle Lounis Aït Menguellet, présenté par les étudiants de l´Ismas. Et ce après avoir honoré des personnalités du domaine, en l´occurrence Hamida Aït El Hadj, Sassi Abdi, Mohamed Merdaci, Fekhani Tibermassine.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours