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Réforme du 4eme art en Algérie

Un groupe de travail et de réflexion est né

«Nous voulons un théâtre libre et indépendant aussi, ouvert, qui s’intègre dans la vie artistique, loin des petits obstacles qui peuvent freiner ses objectifs et le génie créatif du metteur en scène», a déclaré Malika Bendouda

Lors d'un point de presse animé mercredi dernier au Palais de la culture, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a annoncé la constitution «d'un chantier de réforme du théâtre». Ce dernier sera dirigé par le dramaturge H'mida Ayachi et ce, dans le cadre d'un programme d'action visant à «réaliser l'efficacité économique». Ce groupe de travail sera composé de plusieurs membres spécialisés en 4e art. On citera les hommes de théâtre et comédiens Ziani Chérif Ayad, Abdelkader Djeriou, le directeur du TNA, Mohamed Yahiaoui, La comédienne et metteur en scène Leila Touchi, Mohamed Boukkeras et autres. «Le chantier de réforme du théâtre vise à asseoir une vision en droite ligne avec le Plan d'action du gouvernement, qui insiste sur l'impératif de réaliser l'efficacité économique dans les différents secteurs», a précisé la ministre. Ce groupe de travail aura pour missions, entre autres, la finalisation du projet de théâtre de ville, l'évaluation de la situation des théâtres et la proposition de solutions, la résolution des problèmes des coopératives théâtrales et leur conversion en start-up.
Accompagner les directeurs de théâtre
«Le théâtre est un art populaire et élitiste qui ne saurait s'éloigner de la société et des milieux intellectuels» a-t-elle estimé avant d'ajouter que son département «fonde sa politique théâtrale sur des notions économiques à même de garantir à cet art et aux gens du théâtre un certain confort financier, tout en contribuant à l'essor de l'économie culturelle». La ministre de la Culture et des Arts a indiqué sa volonté d' «imprimer une nouvelle dynamique au théâtre, afin qu'il repose sur de véritables soubassements alliant l'artistique, le cognitif et l'économique». Et de souligner que «le théâtre est l'un des domaines de la culture dont l'existence et le cheminement devraient être envisagés d'un point de vue économique pour qu'il puisse se distinguer et s'imposer». À propos des établissements publics, Malika Bendouda a fait savoir qu'aujourd'hui, «nous aurons des théâtres de ville et non régionaux, cette appellation n'a plus lieu d'être».
Encourager l'investissement dans le privé
Elle fera remarquer avoir établi des contrats de performance avec les directeurs de ces théâtres qui seront néanmoins accompagnés et qui auront des objectifs à relever, arguant que chaque théâtre à ses
«besoins», ses «problèmes» et ses «qualités». Une information qui avait déjà été donnée il y a plus d'un an quand Azzedine Mihoubi était alors ministre de la Culture. S'agissant des compagnies de théâtre privées, elle invitera les «opérateurs économiques» à investir dans la culture et, notamment dans le théâtre tout en encourageant également les jeunes entreprises à faire pareil. «On donne la chance au privé», a-t-elle estimé. Aussi, a-t-elle indiqué: « Nous voulons un théâtre libre et indépendant aussi, ouvert, qui s'intègre dans la vie artistique, loin des petits obstacles qui peuvent freiner ses objectifs et le génie créateur théâtral...» a déclaré Malika Bendouda. Aussi, a-t-elle annoncé qu'elle se déplaçait à Oran pour visiter le théâtre privé La Fourmi. Et de rappeler que «la consécration de l'activité et de la présence théâtrales se veut un acte et un appel solennel à la citoyenneté».

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