AMAR KOLOMBO
Un artiste au grand coeur
Il sait faire oublier aux gens les misères de la quotidienneté et les rendre plus sereins...
Amar Kolombo est un artiste qui n´a jamais démérité, avec une passion au coeur, faire sourire notamment, la jeunesse qu´il sent souvent au bord du désespoir. Dans ses productions, Kolombo sait faire oublier aux gens les misères de la quotidienneté et les rendre plus sereins, au moins un moment.
L´homme a débuté dans ce métier vers 1989, dans une troupe du village de Tifilkout: la troupe de l´association Tafat. Il avait alors brûlé les planches pour le plus grand plaisir de ses spectateurs. Mais le «Nirvana», il l´a découvert avec ses one man show, genre dans lequel il semble désormais exceller. Son premier spectacle: Les murs et les balcons sera suivi d´autres, de beaucoup d´autres où le rire est une potion magique, inventée contre les aléas de la vie.
Dans un langage patchwork où se mélangent aisément le kabyle, l´arabe algérien et le français, il délivre ses messages qui sont autant de baume pour les coeurs, meurtris par la vie.
On ne sort pas «indemne» d´un spectacle de Kolombo, on rit et de bon coeur et ce rire, c´est justement sur les travers de la vie qui sont autant de pièces qui servent à la construction de ses oeuvres. Kolombo, un philosophe de la vie assurément. Son deuxième essai est également une réussite, au plan de son impact sur le spectateur. Après X Files, c´est ensuite au tour d´une autre étape, celle de l´émigration, de s´insérer dans sa vie. En effet, une parenthèse d´environ deux ans en Europe, pour des raisons familiales et voici Kolombo revenu sur les planches en 2003. Il renoue avec les planches en présentant Histoire d´embouteillage, suivie d´un duo avec Karima, Roméo et Juliette à la mode algérienne. Kolombo a surtout joué en milieu universitaire, il a su égayer les soirées de certains campus et n´a pas manqué de se produire dans des salles aussi bien à Béjaïa, Bouira qu´à Alger et bien sûr, Tizi Ouzou. Durant ce Ramadhan, Kolombo a «sévi» à la salle Er Rich de Bouira devant un public qu´il qualifie de merveilleux. L´artiste est un véritable homme-orchestre.
L´artiste est également fonctionnaire. Il assure les fonctions de chef de service des activités culturelles, sportives et scientifiques depuis 2003 à l´université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, et travaille également pour Beur TV- LCM dans la réalisation de caméras cachées et de sketchs.
Ce qui me plaît, conclut Kolombo, «c´est de faire rire les gens mais c´est en somme un message que j´essaye de faire passer, grâce au rire. En mettant sur scène les défauts de tous les jours et en forçant un peu les traits, j´essaie de faire oeuvre utile.». Kolombo, un artiste au grand coeur qui mérite de réussir!