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KATEB YACINE

Ses oeuvres s'imposent au lecteur espagnol

Le premier contact du lecteur espagnol avec la littérature algérienne s'est fait à travers les écrits de Kateb Yacine (1929/1989), ont affirmé des spécialistes de la traduction littéraire lors de l'ouverture samedi à Guelma de la 8e édition du Forum international sur cet écrivain algérien. «Le roman Nedjma a été la première oeuvre littéraire algérienne à avoir été traduite vers l'espagnol en 1976», a indiqué Mehdi Chérifi, enseignant de littérature espagnole à l'université virtuelle de Tunis, à l'ouverture de cette rencontre de quatre jours tenue au théâtre Mahmoud-Triki à l'occasion du 29e anniversaire de la mort de Kateb Yacine. Une dizaine d'oeuvres de Yacine, dont sa pièce «Le cercle des représailles», a été par la suite traduite dans cette langue, a relevé l'intervenant, estimant que «Kateb Yacine a été véritablement le porte-drapeau de la littérature algérienne à l'étranger». La traduction des oeuvres littéraires algériennes vers l'espagnol a connu après l'année 2000 «une nette dynamique» incluant d'autres traductions vers la même langue de nombreux romanciers algériens dont Assia Djebar, Rachid Mimouni, Malika Mokeddem, Mohamed Dib, Mostefa Lachref et Yasmina Khadra, a indiqué Mehdi Chérifi, soulignant que 55 oeuvres sont venues s'ajouter depuis 2005 aux 13 ouvrages déjà transmis au lecteur espagnol. Diplômé de l'université espagnole, le conférencier a relevé que la quasi-totalité des oeuvres traduites vers la langue espagnole avait été écrite en français avec une quasi-absence d'ouvrages écrits en arabe en raison, a-t-il soutenu, «des conséquences de 132 ans de colonialisme et de la proximité entre français et espagnol». Mohamed Saâd Berghal, directeur de l'Institut des langues de Monastir (Tunisie), a estimé que «la géographie» de Kateb Yacine, thème de la rencontre, englobe aussi le voyage linguistique de Kateb entre la langue française «son butin de guerre», la langue arabe et le dialectal.
Kateb Yacine qui a voyagé entre Guelma, Aïn Guerour, le village Nadhor, Annaba et Constantine a transposé ces lieux dans ses oeuvres, a souligné l'intervenant paraphrasant Gabriel Garcia Marquez qui disait que «le monde commence dans mon village».

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