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À L'OCCASION DU CINQUANTENAIRE DU FESPACO

Les films du palmarès présentés en France

Parmi ces films Tata Milouda, une production franco-algérienne, de Nadja Harek sur le dur parcours d'une femme contrainte par son mari de faire des ménages à Paris pour payer leur maison au Maroc.

Le palmarès des meilleurs films du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) sera présenté, durant une semaine et pour la première fois en France, a-t-on appris vendredi, des organisateurs. Organisé du 14 au 20 avril, en Provence (14-15 avril) et à Paris (18-20 avril), l'objectif de cette manifestation inédite est de présenter les meilleurs films du Fespaco à l'occasion des 50 ans du festival.
Le Fespaco, rappelle-t-on, est l'un des plus grands festivals de cinéma africains qui se déroule tous les deux ans dans la capitale burkinabée. Il reste l'un des rares festivals de cinéma d'Etat encore existant dans le monde. Les initiateurs de ce projet, plusieurs associations engagées comme PSV films, Cinewax, Visions d'Afrique et Eurafriclap, veulent montrer au public français les films primés auxquels il n'a pas accès. Ils pensent qu'il est «urgent» de promouvoir ces films en salle, de participer à la valorisation des oeuvres africaines. Parmi les oeuvres qui seront présentées, Tata Milouda, une production franco-algérienne, avec la réalisation de Nadja Harek. Ce film documentaire de 32min (2017) a reçu en 2019 le Poulain de bronze du Fespaco et a été sélectionné en 2017 au Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier. Ce court métrage raconte l'histoire de Tata Milouda, arrivée en France en 1989, qui a été contrainte par son mari violent à faire des ménages à Paris pour payer leur maison au Maroc. Sans papiers, exploitée, loin de ses six enfants, elle décide de rester, de fuir son ancienne vie, lit-on dans le synopsis. Malgré cet enfer, elle suit des cours d'alphabétisation qui la conduisent sur les planches du théâtre. Grâce à l'écriture et au slam, elle retrouve sa liberté. Le public français découvrira, entre autres, La miséricorde de la jungle de Joël Karekezi, Rwanda, qui a été primé de l'Etalon d'or de Yennenga (long-métrage fiction), Against all odds (Contre toute attente) de Charity Resian Nampaso et Andréa Iannetta (Kenya/Italie) qui a reçu le Poulain d'or Briska de Nadia Raïs (Tunisie), Premier Prix des films d'animation.

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