LAMINE BECHICHI SE CONFIE
«Le poste de ministre de la Communication est ingrat»
«Je suis né en 1927. J´ai vécu la Seconde Guerre mondiale. J´ai vécu les événements du 8 mai 1945. J´ai donc été pétri dans la mouvance révolutionnaire et patriotique. J´ai participé à la lutte de Libération nationale par la plume, la voix. J´écrivais. J´étais membre fondateur de Résistance algérienne, édition C, qui paraissait à Tunis. J´ai participé avec mon frère et ami Aïssa Messaoudi dans l émission Sawt El Djazaïr.
Après l´Indépendance, j´ai roulé ma bosse. Quand on me demandait d´être dans un poste de combat je répondais présent pour mon pays. J´ai assumé pas mal de responsabilités. Les plus hautes ce sont les plus redoutables. J´ai été secrétaire général du ministère de la Culture en 1982, ministre de la Communication en 1995, un poste éminemment ingrat pour un pays qui se forme, qui est une chrysalide. Car la culture de l´Etat n´est pas encore à l´ordre du jour au niveau des dirigeants algériens. Aujourd´hui, je remercie le Conseil supérieur de la langue arabe qui m´honore et je suis heureux de voir mes anciens compagnons du secteur de l´éducation, de la communication et de la culture être présents à cette occasion.»
