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LE MAGHREB DES FILMS À PARIS

L'Algérie présente en force

En tout, une centaine de films au programme, des rencontres et débats avec les réalisateurs et les équipes de films, en toute convivialité.

Après trois éditions réussies, le Maghreb des films, dirigé par le journaliste algérien Mouloud Mimoune, revient le mois d'octobre prochain pour plus de films et des thématiques encore plus collées à l'actualité. L'Algérie, bien entendu, fera partie de l'aventure comme d'habitude. Ce seront dix jours de bouillonnement culturel et de débats autour du 7e art et de la situation des pays arabes, notamment au Maghreb.
Du 16 au 25 octobre 2011 aux 3 Luxembourg, au Forum des images et à l'Institut du Monde arabe (Paris), des centaines de films et autant de séances de débats pour faire le point sur le cinéma et partager des moments privilégiés avec des réalisateurs venant de partout. Aussi, affirme-t-on: «À la suite des éditions précédentes, une architecture type a été dégagée: les inédits en France, «hommages» à des réalisateurs ou scénaristes ou producteurs, un ou deux thèmes pour lesquels des films représentatifs sont sélectionnés, films de télévision, témoignages et documentaires, musique et cinéma, cinéma sur le Web, etc.»
La séance d'ouverture aura lieu le dimanche 16 octobre à l'IMA avec la projection de La Source des femmes, de Radu Mihaileanu. Film qui a clôturé en beauté le dernier Festival de Cannes avec une Beyouna déjantée et à la hauteur, malgré la médiocrité d'un film carte postale. Couvrant ainsi le 17 octobre, la manifestation sera co-partenaire de l'association «Au nom de la mémoire» présidée par Mehdi Lallaoui pour la commémoration du 50e anniversaire du 17 Octobre 1961. Aussi, un colloque sera organisé en ce sens. En outre, une partie importante du programme est consacrée à la «Révolution de Jasmin» en Tunisie et le «Printemps arabe». Pour ce faire, des hommages seront rendus à Selma Baccar, une des pionnières du nouveau cinéma tunisien, au même titre que Nouri Bouzid à qui, Le Magreb des films avait consacré sa première rétrospective mais aussi à Nacer Khemir qui est à la fois conteur, écrivain, peintre et réalisateur. L'Algérie sera donc au rendez-vous avec plusieurs longs métrages et documentaires.
Parmi les films inédits qui seront présentés presque en exclusivité on citera La Baie d'Alger, un téléfilm de Merzak Allouache. Un film qui oscille entre deux dates. Alger 2010: un romancier est invité pour présenter son dernier roman La Baie d'Alger.
En revoyant sa ville natale, Louis se souvient de ses émois d'adolescent. Ceux d'un jeune Européen vivant à Alger en 1955. Alger 1955: Louis, 15 ans, vit chez sa grand-mère Zoé, généreuse et bonne vivante. Un soir, devant la baie d'Alger, l'adolescent est traversé par la certitude que le monde dans lequel il a grandi est condamné à disparaître. Un regard de l'autre, intéressant à connaître.
La liste des films comprend aussi le film expérimental Z'har de Fatma Zohra Zaâmoum, mais aussi le film Un poète peut-il mourir? de Abderrazak Larbi-Cherif lequel est un hommage au défunt écrivain journaliste Tahar Djaout. Le voyage du Kabyle de Belkacem Tatem est pour sa part, un film de témoignages et d'entretiens sur la présence en France de la communauté algérienne berbérophone, sur la transmission et l'affirmation de sa culture. Il montre l'existence et la permanence du fait berbère en émigration, en dépit des vagues de répression, d'occultation ou d'ignorance qui, depuis des lustres, s'abattent sur des femmes et des hommes simplement désireux de vivre leur culture et parler leur langue. On y découvre avec émotion Kateb Yacine, Idir, Karim Kacel et Mohand Khellil.
Le public français pourra aussi s'instruire en allant voir Aux Origines du Printemps berbère de Youssef Lalami et se détendre en regardant les aventures du Commissaire Llob, film inédit de Bachir Derrais, dont la version série tarde vraiment à être projetée à la télé. La coproduction algéro-tunisienne Les Palmiers blessés de Abdellatif Benammar est également au programme.
Le court métrage algérien fera assurément également sensation. Le documentaire de Mounia Meddour Le Cinéma algérien, un nouveau souffle nous fera découvrir une facette de ce dernier.
Le menu comprendra plusieurs courts métrages des plus primés ces dernières années et qui font la fierté du cinéma algérien d'aujourd'hui et de demain. On citera Le Dernier Passager de Mounès Khammar, Khouya et Khti de Yanis Koussim et Sektou de Khaled Benaïssa.

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