L'Expression

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YASMINA À L’EXPRESSION

«La misère et l’orphelinat m’ont conduit à la chanson»

L´Expression: Un commentaire sur le gala.
Yasmina: J´avoue que c´était formidable. Aujourd´hui, Je suis heureuse et fière de retrouver mon public à Béjaïa. Il est franchement merveilleux, je ne m´attendais pas à un accueil chaleureux. J´avoue toute ma joie de me produire ici. Je reviendrai chaque fois que cela me sera possible.

La salle était archicomble. Quel a été votre sentiment en découvrant cela?
C´est le sentiment d´un artiste qui donne et qui voit des milliers de gens venir pour recevoir. Cela ne peut que me flatter. Le public était magnifique et adorable. J´étais tellement émue que j´avais la chair de poule.

Vous avez souvent rappelé aux hommes la sagesse et surtout aux jeunes de faire attention?
Oui! il faut que l´homme et la femme dépassent ces relations conflictuelles qui finissent par des drames. Je voudrais que nos jeunes, aujourd´hui, puissent être heureux. L´amour peut bien apporter cette vie de rêve. Le public a certainement compris que ces appels sont loin d´être inutiles.

Où en est votre initiative au profit des handicapés?
Je me bats toujours pour que cette frange de la population puisse bénéficier de l´attention qu´ils méritent. Récemment, j´ai distribué des cadeaux aux enfants et je continuerai à le faire tant que j´en ai la force. J´ai besoin d´aide pour cela. C´est un travail qui nécessite aussi des moyens.
J´ai organisé plusieurs tombolas. J´ai ramassé des habits et des bijoux de valeur que j´ai mis dans des paquets, qui ont été distribués suivant un tirage au sort. Il est bien temps de passer à autre chose que la chanson. Il faut penser à nos fans à travers des actions de ce genre.

Vous avez aussi marqué les esprits en chantant Matoub et Zohra.
Je me reconnais en eux. Vous savez la misère et l´orphelinat m´ont conduit à la chanson. Comme Zohra et Matoub, je me bats pour que les autres puissent mieux vivre.

Yasmina se sent-elle seule?
Avant, oui! Mais plus maintenant. Ma famille ce sont les Kabyles. Je me sens entourée et j´éprouve un sentiment de calme et de joie mais surtout le désir de bien faire. J´ai lancé mon premier album en 1989, Lqadi, où je conjure le juge de m´accorder un jugement de divorce pour fuir un mari noceur et négligeant. Plus tard, je déplore l´abandon dont la femme est victime de la part de l´homme abject auquel elle se livra corps et âme. Je chante sur la belle-mère jalouse, sur mes enfants. Aujourd´hui, j´ai plus qu´ une famille. Mes fans la constitue admirablement.

Le premier Festival de la chanson kabyle est une réalité. Quelles sont vos impressions?
Ce genre d´initiatives est à encourager. Quoiqu´on dise, elles ne peuvent qu´apporter un plus pour la chanson et la musique kabyles mais aussi pour les artistes. C´est un moment de communion entre les amateurs et les professionnels en présence d´un public nombreux. C´est un festival que je salue et à travers lui, ses initiateurs.

Pour conclure
Je remercie mon public pour sa présence en nombre et tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce festival. Je remercie également votre journal qui a toujours été au rendez-vous. Je suis actuellement en plein enregistrement d´un nouvel album de douze chansons.

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