L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

CLÔTURE DU FESTIVAL ARABE DE DJEMILA

Fella Ababsa et Saber Rebaï en «surbrillance»

Le rideau est tombé tôt jeudi matin sur la 7e édition du Festival de la chanson arabe de Djemila (Sétif) au terme d'une belle soirée maghrébine.

La 10e et ultime soirée de ce rendez-vous musical organisé au coeur du site enchanteur de l'antique Cuicul, a été fidèle à son rituel d'enthousiasme et de ferveur du public qui a arboré l'emblème national et crié à l'unisson, entre chaque chanson, la désormais célèbre One, two, three, viva l'Algérie, comme pour réitérer son attachement à la terre des ancêtres. Dès son apparition sur scène, Saber Rebaï a donné le ton en interprétant ses célèbres Meziana, Khelouni maaha et Barcha ya m'delel suivies d'une série de ses succès orientaux tel Alataïr, Alataïr. L'artiste tunisien a terminé son spectacle d'une heure et demie par un cocktail de chants algériens avec El-Barah de feu Hachemi Guerouabi, Nedjma Kotbia de Rabah Deriassa et Achak Mamhoun du patrimoine algérien. Dans un point de presse organisé au terme de son concert, Saber a fait part de son «immense joie», de reprendre des chansons du patrimoine algérien, affirmant que le Festival de la chanson arabe de Djemila, auquel il a participé à plusieurs reprises, est devenu «un rendez-vous culturel arabe respectable et de bonne facture artistique, rehaussé par un public mélomane exceptionnel». Il a annoncé la préparation, en vue d'une sortie, en septembre prochain, de son nouvel album qui sera un medley de plusieurs genres musicaux. De magnifiques tableaux illustrant l'enthousiasme du public, par des danses et des youyous, ont été brossés par le fidèle public de Djemila, dont une septuagénaire qui s'est fait remarquer par sa présence assidue lors de toutes les soirées de cette édition dont elle regrette qu'elle se «termine après quelques jours seulement». Les familles ont également été très nombreuses à assister à ce festival, même s'il se déroule à plus de 50 km de Sétif. Les jeunes présents à la soirée ont également été ravis par la prestation de Fella Ababsa qui, pendant deux heures, a interprété les principaux succès de son répertoire, variant les genres naïli, bedoui, moderne et arabe oriental. Fella a particulièrement excellé en chantant Enta omri de la mythique Oum Kalthoum, suivi de ses tubes à succès Rani jay et Kil oua kal. «Je suis là pour me divertir», a lancé un vieillard dansant, canne à la main sur l'air de Rani jay. «Dommage que ce soit la dernière soirée», a-t-il enchaîné. Au terme de son concert, Fella qui a clôturé son show par des meddih (poèmes glorifiant le Prophète de l'islam Qsssl) a affirmé que l'Algérie «recèle des talents artistiques remarquables que de tels espaces ne peuvent que servir en les aidant à s'affirmer». L'artiste a également salué la presse, affirmant qu'elle-même «n'a progressé dans son parcours artistique qu'à la faveur des critiques». Un hommage a été rendu au directeur de l'Office national de la culture et de l'information (Onci), Lakhdar Benturki, par le commissariat du Festival de la chanson arabe de Djemila qui a accueilli, dix soirées durant, une pléiade d'artistes dont Cheb Khaled qui a animé le concert d'ouverture, la libanaise Carole Semaha, Kader «Japonais», Melhem Barakat et Joseph Attieh. A l'appel pour la prière du Fedjr de jeudi. Les lumières du festival de Djemila se son éteints avec l'espoir de se rallumer pour la 8e édition, en 2012.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours