L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

9E FESTIVAL DE MUSIQUE SANAÂ

Entrée en lice des troupes de Blida, Bordj Bou Arréridj et Béjaïa

Le 9e Festival national de musique andalouse sanaâ, ouvert à Alger le 3 décembre, a mis en scène dimanche soir pour son avant-dernier soir de compétition, les troupes de Blida, Bordj Bou Arréridj et Bejaïa, devant un public recueilli. La scène de la salle Ibn-Zeydoun de l'Office Riadh El Feth, parsemée de chandelles et de quelques ustensiles de dinanderie datant du siècle dernier, a accueilli dans un décor ottoman les Associations «Diar El Andalous» de Blida, «Biban El Andalous» de Bordj Bou Arréridj et «En-Naciria» de Bejaïa. Dans une bonne répartition scénique, l'ensemble «Diar El Andalous» de Blida, dirigé par Nasreddine Boukader a présenté «Noubet Sika» dans la suite de rythmes conventionnels, mettant en valeur la voix pure de la violoniste Meroua Meddah, qui a interprété avec brio dans le mouvement b'taïhi «Akhbirouni mala mahboubi». Les instrumentistes blidéens, parmi lesquels la jeune Amira Bouzid (14ans) à la mandoline, ont soutenu ensuite, Belhadj Mohamed Nadjib, également au violon qui a entonné l'istikhbar «Salamoun aâla'l ahbabi», alors que Abdelhamid Mohamed Hichem, à la «kouitra», a rendu le n'çraf «Ya badiâe el hosni ahyef». Sous la direction de Mohamed Cherif Tibourtine, l'Association «Biban El Andalous» de Bordj Bou Arréridj a pris le relais, présentant au public relativement nombreux, «Noubet H'çin» dans ses déclinaisons mélodiques et rythmiques. Sara Tibourtine (17ans), jouant de la «kouitra» a brillé de sa voix cristalline, interprétant dans le mouvement b'taïhi «Ya âachiqin», alors que la violoniste Aziza Oussalah a réussi son tour de chant dans «El wardou yaftah», rendu dans la cadence derj. L'ensemble «Biban El Andalous» mise sur l'avenir avec un orchestre qui compte de plus en plus de jeunes membres, à l'instar des violonistes Sonia Abbas (20 ans) et Sara Boukedjar (16 ans), ainsi que le tambourinaire (tarrardji) Hassen Khelif (15 ans). «En-Naciria» de Béjaïa a rejoint, en troisième partie de programme, la scène avec «Noubet Zidène» dans ses cahiers, exécutée dans les mêmes variations d'usage, avec des interprétations renvoyant à l'école du Cheikh Sadek El Bédjaoui, honorée par le festival en 2013. La soprane Sophie Hammouche et le ténor Mesbah Rekkam, tous deux au violon, se sont distingués par des interprétations vocales appréciées par l'assistance dans «Lech ya âadeb el qouloub» (b'taïhi) et «El hawa dhel El Oussoud» (istikhbar) respectivement. Les jeunes Sid Ali Touati (19 ans) au violon et Sid Ahmed Tourene (18 ans) au piano, faisant partie de l'ensemble «En-Naciria» de Béjaïa, dirigé par Smaïl Ould Ali, ont fait part de leur attachement au patrimoine andalou et leur ambition à suivre les pas de leurs maîtres. Le rendu des trois prestations a été au goût du public qui a eu droit à apprécier dans l'allégresse, le choix modal et l'interprétation de chacune des formations en lice. Le 9e Festival national de la musique andalouse Sanaâ se poursuit jusqu'au 8 décembre, avec au programme de sa dernière soirée de compétition, les associations «El Youssoufia El Andaloussia» de Miliana, «El Fen Wa Nachat» de Mostaganem et «Les Beaux-Arts» d'Alger.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours