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TÉLÉVISION

Djelloul Haya et Ali Aïssaoui honorés

Les réalisateurs Djelloul Haya et Ali Aïssaoui, lauréats de l´édition 2008 du Grand concours de l´Union des radios et télévisions arabes (Asbu), ont été honorés jeudi soir à Constantine, en hommage à leurs efforts qui leur ont valu ces distinctions. Une cérémonie marquée notamment par un gala musical et une projection d´extraits des documentaires récompensés, a été organisée à cette occasion au théâtre de la ville, donnant l´occasion aux heureux lauréats de s´exprimer sur leurs oeuvres primées. Djelloul Haya, surtout connu pour ses réalisations sur Les origines du 1er Novembre et Les accords d´Evian du début des années 90, a expliqué que La femme des Béni Senous, le documentaire pour lequel il a été récompensé de la médaille d´or du Grand Concours de l´Asbu n´est qu´une série d´une production qui en compte quatre, consacrée à la femme montagnarde et amazighe. «J´ai voulu, a- t-il dit, montrer à travers cette série de documentaires, cette femme des origines qu´on a tendance à oublier aujourd´hui et qui pourtant continue de mener une lutte âpre et héroïque au quotidien pour faire vivre sa famille.»
Outre cette série filmant le quotidien de la femme de la région montagneuse des Béni Senous à l´ouest du pays et pour laquelle Djelloul Haya a d´ailleurs été honoré par la wilaya de Tlemcen lors de sa semaine culturelle à Constantine, le réalisateur a consacré les trois autres séries de son documentaire à la femme auréssienne, targuie et kabyle. «Les quatre séries se valent et auraient pu tout autant être primées si elles avaient été sélectionnées pour représenter la Télévision algérienne à ce concours, surtout celle de la femme kabyle qui m´a semblé techniquement mieux fignolée», soutient-il, non sans une pointe de fierté. Ali Aïssaoui qui, lui, a obtenu une double distinction pour son documentaire Bienvenue Constantine primé par la Télévision algérienne du Fennec d´Or 2008 de la meilleure réalisation et du 2e prix de la meilleure soirée arabe du Grand concours de l´Asbu, a souhaité voir cette pratique (hommage) érigée en tradition. «C´est la 5e fois, rappelle-t-il, que j´obtiens des prix mais c´est la 1re fois que je monte sur le podium dans ma ville Constantine et j´aurais tant aimé que mes autres confrères qui ont aussi remporté des distinctions passées inaperçues dans leur ville, bénéficient des mêmes égards.» Ali Aïssaoui, visiblement heureux mais toujours modeste et réaliste, a estimé que le mérite de ces distinctions revient à toute l´équipe de tournage de ce documentaire, 4 fois nominée pour la cérémonie du Fennec d´Or pour la meilleure photo, meilleur montage, meilleure émission et enfin la meilleure réalisation.
Il a aussi relevé que c´est toute la beauté de Constantine, son site unique en son genre et la richesse de son histoire plusieurs fois millénaire qui ont été primés à travers ce film qui leur est dédié.
Ceux qui ont vu le documentaire ou des extraits projetés lors de cette cérémonie, ne peuvent que partager cet avis.
Le film est, en effet, un rappel lancinant de la beauté magnifique, magnétique et combien pathétique de la ville du Vieux Rocher livrée aux ronces, aux herbes sauvages et à la décrépitude.

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