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JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES DE SÉTIF

Comment relancer le cinéma algérien

La veuve du regretté réalisateur Abderrahmane Bouguermouh, auteur du célèbre Kahla ou Beïdha, a été honorée, en même temps que plusieurs acteurs de ce film, dont Ahmed Benaïssa et Nadia Djerar.

Plusieurs artistes et cinéastes ont appelé, samedi à l'ouverture des 1ères Journées cinématographiques de Sétif (JCS), à la conjugaison des efforts pour la relance du cinéma algérien.
Intervenant lors de la cérémonie d'ouverture de cette manifestation, le directeur de wilaya de la culture, Idriss Boudiba, a estimé que le développement de l'industrie du cinéma requiert la contribution de tous les intervenants, scénaristes, metteurs en scène, sociétés de production, diffuseurs de films et cinéphiles.
Evoquant «la complexité de la production cinématographique et l'évolution effrénée que connaît le secteur du fait de l'introduction des technologies numériques, M.Boudiba a plaidé pour la mise en oeuvre de plans réalisables fondés sur un état des lieux sans complaisance du 7e art dans notre pays pour relancer le cinéma en Algérie.
Au cours de la cérémonie d'ouverture de ces 1ères JCS, la veuve du regretté réalisateur Abderrahmane Bouguermouh, auteur du célèbre Kahla ou Beïdha, a été honorée, en même temps que plusieurs acteurs de ce film, dont Ahmed Benaïssa et Nadia Djerar.
Des hommages ont été également rendus aux invités d'honneur de cet rendez-vous cinématographique, à l'image du commissaire du Festival international du film amazigh, El Hachemi Assad, à l'animateur radio de l'émission consacrée au cinéma, Djamel Hazourli, à la doyenne de la Cinémathèque algérienne Khadra Boudehane et au cinéaste amateur Ahmed Zir, dont la réputation a franchi les frontières de l'Algérie. Un documentaire sur la vie et l'oeuvre de Bouguermouh a été projeté à cette occasion pour mettre en lumière le talent du réalisateur et sa participation active à l'émergence de l'art cinématographique.
La cérémonie d'ouverture a également vu la projection d'un documentaire sur Hacène Belkired, le précurseur du théâtre sétifien. Intitulé «Hacène Belkired, fondateur de la future génération», le documentaire réalisé par Idriss Kedidah, a révélé au public, dans une jolie fresque artistique les différentes facettes de l'auteur de textes théâtraux, le poète et le compositeur que fut Belkired et son apport à la scène culturelle sétifienne.
La première édition des JCS, organisée à la Maison de la culture Houari- Boumediene, à l'initiative de la direction de la culture, en coordination avec l'association locale Chabab, se poursuivra jusqu'à lundi prochain avec au programme la projection de 15 courts et longs métrages entre fictions et documentaires.

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