L'Expression

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L'INSTITUT FRANÇAIS D'ALGER

Au top du 7e Art!

Au programme des films Raoul Peck, Mamat Salah Haroun et enfin Tony Gatlif (il sera là) pour ne citer que ceux-là, sont à voir vivement.

L'Institut français d'Alger a concocté pour cette rentrée 2018 un bon cru cinéma et ce pour les deux qui sont à venir avec au programme de bons et récents longs métrages. A commencer par «Le jeune Karl Marx» de Raoul Peck qui sera projeté le 13 janvier à 18h. Ce biobic réalisé par l'auteur de l'excellent Patrice Lumumba revient cette fois sur la vie tumultueuse du Karl Marx, journaliste et jeune philosophe de 26 ans, victime de la censure d'une Allemagne répressive. Aussi il s'exilera à Paris avec sa femme Jenny où ils vont faire une rencontre décisive: Friedrich Engels, fils révolté d'un riche industriel allemand. Le samedi 20 janvier l'IFA donne carte blanche au Festival international du film de Marseille (Le FID). Chaque année début juillet, le FID Marseille, Festival international de cinéma de Marseille, présidé par Paul Otchakovsky-Laurens et dirigé par Jean-Pierre Rehm, propose un programme de 150 films à près de 25.000 spectateurs, dans des cinémas, théâtres, bibliothèques, galeries d'art, amphithéâtres en plein air, à Marseille. Le FIDMarseille organise également le FIDLab, plateforme de soutien à la coproduction internationale, le FIDCampus, atelier de formation d'étudiants méditerranéens, et de nombreuses projections hors les murs pendant toute l'année. Cette séance sera marquée par la présence d'un représentant du festival et des réalisateurs/ réalisatrice. Au programme on citera Saints'Game d'Amélie Derlon Cordina, (France, Belgique, 50', 2017). L'action du film se déroule en Belgique et la réalisatrice vient de France, ses acteurs du Daghestan, d'Islande et de Palestine. En explorant sa propre trajectoire et celle des quatre protagonistes, le film convoque nombre de lieux de transmission et de fabrique des images et des corps, en jouant des passages de l'un à l'autre. Suivra Sarah Winchester, Opéra Fantôme de Bertrand Bonello, (France, 24', 2016). Ça commence dans la pénombre. On la quittera peu, elle ira même en s'accentuant. Un musicien, également metteur en scène, interprété par Reda Kateb, se tient aux consoles et teste ses sons: il est en répétition dans la salle de l'opéra de Paris. De là, il dirige la danseuse étoile Marie-Agnès Gillot pour un opéra intitulé Sarah Winchester, inspiré de la vie de cette Américaine à la destinée si singulière. Un film énigmatique et captivant comme le sera enfin Sol Negro de Laura Huertas Millán, (France, États-Unis, Colombie, 43', 2016). Le soleil noir du titre évoque autant l'éclipse solaire que cette «bile noire» à laquelle les médecins de l'Antiquité attribuaient les pulsions mélancoliques et suicidaires dont les artistes allaient tout particulièrement souffrir et qui envahissent ici l'existence d'Antonia, chanteuse lyrique dont la beauté sombre illumine le film. Laura Huertas Millán présente, en une mise en scène pudique et elliptique, plusieurs facettes du personnage d'Antonia. Le samedi 3 février sera projeté à partir de 18 h également Une saison en France, le dernier film du réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun, auteur entre autres du fameux Un homme qui crie et Grisgris. Une saison en France a comme personnage principal Abbas, professeur de français, avant la guerre en Centrafrique, pour bâtir une nouvelle vie en France. En attendant d'obtenir le statut de réfugié, le quotidien de Abbas s'organise: ses enfants sont scolarisés et il travaille sur un marché où il a rencontré Carole, sensible au courage de cet homme encore hanté par les fantômes du passé. Mais si le droit d'asile lui était refusé, qu'adviendrait-il de Abbas et de sa famille déracinée? Et de Carole, privée du foyer qu'elle a cru reconstruire? Notons que l'entrée à la projection de ce film à l'instar de celui de Raoul Peck est libre tandis que celle des films du FID se fait sur réservation pour toute la soirée, à l'adresse: [email protected]. Enfin, le mercredi 14 février l'IFA vous convie à la projection du dernier et excellent long métrage de Tony Gatlif, appelé Jam. Ce dernier est le nom d'une jeune femme grecque espiègle. Elle est envoyée à Istanbul par son oncle Kakourgos, un ancien marin passionné de Rébétiko, pour trouver la pièce rare qui réparera leur bateau...Ce road movie nous entraîne dans les aventures de cette jeune fille dont le parcours sera jalonné le plus souvent de rencontres et surtout de musique. Beaucoup de musique...Un film à voir absolument. Un long métrage que nous avions déjà apprécié au Ciné-Plage au dernier festival de Cannes en mai 2017. Notons que la projection se déroulera en présence du réalisateur. Une aubaine pour les amoureux de Tony Gatlif et sa riche cinématographie (Exlis, Latcho Drom, Gadjo Dilo, Geronimo etc.)

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