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Malek Chibane revient cette semaine

Après le fameux Hexagone, film à petit budget filmé en banlieue avec 4000 francs. Le film est tourné en vidéo et transféré sur un support en 35 mm à l'aide de subventions et sort ensuite dans les salles en 1994. Le réalisateur Malik Chibane resté trop longtemps sans création, est revenu à la caméra avec un nouveau film sur l'immigration. Il a adapté au cinéma le livre, Ma part de Gaulois, de Magyd Cherfi, Prix
Littéraire Beur FM Méditerranée 2017. Le long-métrage raconte l'histoire de l'enfance d'un jeune garçon algérien à Toulouse et de sa relation avec sa mère, sa famille et de ses rêves musicaux et d'émancipation à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Il revient sur son année de remise de diplôme, après un long parcours entre la pression de sa mère et les
«vannes» de ses copains qui le qualifient «d'intello» après l'école. Cette histoire intime, singulière et unique, éclaire la question de l'intégration et les raisons de certains renoncements. Avec sérieux et autodérision, Ma part de Gaulois, raconte les constants chantiers identitaires et les impasses de la République à cette époque. Malik Chibane, réalisateur algérien issu de l'immigration, qui s'est rendu célèbre avec des films sur l'immigration, des films à petit budget, tourne ensuite Douce France et Nés quelque part, deux films qui marquent l'intégration des jeunes issus de l'immigration algérienne. Lors de ses entretiens, le cinéaste a affirmé que l'histoire du film est différente de l'intrigue du livre sans trahir pour autant l'esprit de l'histoire: «On a changé de prénom. Il s'appelle Mourad Cherkaoui et pas Magyd Cherfi. D'autres éléments ont été modifiés: Magyd est amoureux des mots, alors que Mourad est plutôt un élève moyen. Mais c'est un univers qui ne m'est pas étranger: Magyd est originaire d'Algérie, moi aussi. On a suivi à peu près les mêmes histoires, les mêmes parcours: l'élection de Mitterrand, les mouvements antiracistes d'émancipation, etc. Donc, je pense que Magyd Cherfi et moi sommes un peu de la même famille. On raconte des histoires similaires avec une sensibilité commune.» Le film regroupe néanmoins deux comédiens algériens très connus en Algérie, Lyes Salem, le réalisateur de Mascarades dans le rôle du père et Adila Bendimerad, qui a joué, notamment le rôle de Zaphira, La dernière reine d'Alger dans le rôle de la mère trop possessive. Le film qui a reçu un accueil chaleureux par la communauté immigrée pourrait être bientôt présenté à Alger. 

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