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Al Jazeera, la chaîne qui dérange l’entité sioniste

Les tensions au Proche-Orient ont bouleversé le champ audiovisuel arabe depuis le début de la guerre à Ghaza et l'une des conséquences de ce bouleversement réside dans le départ d'Al Jazeera de l'entité sioniste.
Ainsi, le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu s'est engagé à fermer le bureau local de la chaîne de télévision par satellite qatarienne Al Jazeera pendant que la guerre à Ghaza se poursuit. Quelques heures après que le porte-parole de son parti a déclaré que le Parlement serait convoqué pour ratifier la loi nécessaire, la Knesset a approuvé le projet de loi autorisant la fermeture temporaire en Israël des chaînes étrangères considérées comme une menace pour la sécurité nationale. La loi approuvée lundi permettrait à Netanyahu et au cabinet de sécurité de fermer la chaîne pendant 45 jours, qui seraient renouvelables, et resteraient en vigueur jusqu'à la fin juillet ou jusqu'à la fin des opérations militaires majeures à Ghaza. Al Jazeera a rejeté les accusations selon lesquelles elle aurait porté atteinte à la sécurité d'Israël, les qualifiant de «mensonges dangereux et ridicules». Ceux qui attendaient un sursaut démocratique en auront eu pour leurs frais: ce n'est pas un cessez-le-feu que la Knesset a voté le 1er avril par 71 voix contre 10, mais l'interdiction d'Al-Jazeera, à travers une loi accordant au gouvernement le pouvoir de fermer les médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l'État. Le sioniste Benyamin Netanyahu s'est empressé de dire qu'il allait agir immédiatement pour arrêter cette chaîne, qu'il qualifie de «terroriste» et qui est regardée par les 21% d'Israéliens arabes. Il a accusé Al-Jazeera d'être un organe proche du Hamas et même d'avoir participé aux massacres du 7 octobre.
Des accusations qualifiées de «mensonges dangereux et ridicules» par la chaîne qatarienne. Et qui n'estompent pas une réalité: Al-Jazeera qui dérange est devenue une cible. On se souvient de la présentatrice vedette Shireen Abu Akleh tuée en Cisjordanie en 2022, ou du tir de char israélien en octobre dernier au sud du Liban qui a tué un journaliste de Reuters et blessé deux reporters d'Al-Jazeera.
Puis, c'est le chef du bureau de la chaîne à Ghaza qui a été blessé par une frappe qui a tué un de ses cameramen. Son fils et un autre journaliste, qui travaillaient tous deux pour Al-Jazeera, ont aussi été tués en janvier par une frappe aérienne en étant accusés, par l'entité sioniste d'être des «agents terroristes».
La chaîne, qui a vivement critiqué l'opération militaire israélienne à Ghaza, d'où elle diffuse des reportages 24 heures sur 24, a précédemment accusé Israël de cibler systématiquement ses bureaux et son personnel.

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