En Espagne, l'épouse de Pedro Sanchez sur la sellette
En proie au chantage de plus en plus marqué du Makhzen, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, n'en finit pas de compter les coups portés à sa fragile coalition et, surtout, à son épouse Begona Sanchez. Celle-ci, affirme le site espagnol El Confidencial, serait de nouveau sur la sellette au sujet d'une scabreuse affaire de détournements de fonds alloués par l'Union européenne. Comme on ne prête qu'aux riches, la première dame espagnole a déjà été la cible d'une campagne tapageuse autour du complot Koldo, qui a éclaboussé plusieurs dirigeants proches de Sanchez dont son ancien ministre des Transports, coupable d'avoir exploité les ventes de masques durant le Covid-19. El Confidencial, lancé en 2001, consacre souvent ses articles aux nombreux biens, plus ou moins illicites, de Begona Sanchez et à ses acquisitions immobilières (10 propriétés en Espagne), entre autres. Une opportunité promptement exploitée par le Makhzen, qui n'a pas manqué de profiter de la position difficile du Premier ministre espagnol, contraint par la peur des scandales et d'une humiliation politique cuisante, de donner du lest, au point de provoquer la colère des partis alliés du Psoe.
