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Tipaza

On ne se bouscule pas au portillon

Le foncier disponible peut à peine satisfaire les besoins de réalisation des programmes étatiques de l’habitat.

Contrairement à l'essor que connaît la promotion immobilière dans l'ensemble des grandes villes du pays, le rythme de cette activité dans la wilaya de Tipaza ne connaît pas la même effervescence. Limitée de façon drastique en matière d'existence d'assiettes foncières exploitables, les promotions immobilières qui ont pu sortir du sol, se comptent sur les doigts d'une seule main, et souvent sont assaillies par la clientèle au stade de projet. Il faut dire que le foncier disponible peut à peine satisfaire les besoins de réalisation des programmes étatiques de l'habitat. La wilaya étant de vocation agricole, pastorale et touristique, les restrictions à l'habitat se confinent dans la réglementation inhérente aux terres agricoles, maritimes, culturelles, et forestières. Autant dire que la promotion immobilière ne s'est jamais réellement développée dans la wilaya, à cause de l'absence de foncier suffisant. Cela étant, sur les programmes publics de logement deux acteurs principaux se partagent le terrain. En l'occurrence, l'Agerfu, qui chapote quelques projets dans les communes, de Chaïba, Khemisti et Tipaza, tandis que l'Enpi s'occupe de la réalisation de trois projets dans le chef-lieu de la wilaya. À cela s'ajoute des projets de promotion lancée par Badr Iskane, et Dar El kheir. Dans ce cas de figure, seule l'Agerfu demeure l'acteur principal de la promotion immobilière à Tipaza. Le tout constituant un volume de réalisation de promotion privée, insignifiant selon les nombreux prétendants à élire domicile dans l'une des plus belles villes de la cote. «Cela fait plus de trois ans, que je cherche à m'installer dans la région, mais c'est très difficile. Il y a peu d'offres d'appartement dans le secteur de la promotion immobilière privée, alors que la demande est énorme. Les seules opportunités se trouvent dans de petites réalisations, qui ne répondent pas à l'engouement que connaît la wilaya», nous livre ce retraité en quête de la bonne affaire. Il y a lieu de convenir que, dans ce sens, effectivement les promoteurs immobiliers privés ont été contraints de limiter leurs réalisations, aux formules de petites résidences de 10 logements. Bien que même ces dernières aient souffert d'arrêts et de retards durant des années pour causes administratives. C'est dans cette optique que les programmes de réalisation et de distribution de logement des formules proposées par les organismes publics, ont connu cette dernière année une forte accélération, à la grande satisfaction des souscripteurs. 

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