Coups entre détenus en pleine audience
Le tribunal criminel n'avait pas commencé les débats relatifs à une affaire de vol en réunion, fait prévu et puni par l'articule 354 du Code pénal, quand soudain, un cri inhumain, suivi d'autres gutturaux, déchirèrent l'atmosphère, et l'ambiance bon enfant qui régnait, jusque- là.
Les policiers se précipitèrent au box des accusés d'où étaientt parvenus les cris. Abdessamie. F. un des trois détenus se tenait les côtes, de douleur. Le brigadier arriva et fit sortir le plaignant qui se tordait sous l'effet du coup de pied reçu en plein bassin! L'auteur du coup n'était autre que Soufi. G. son acolyte du méfait pour lequel, ils étaient détenus. Entre-temps, les quatre magistrats et le greffier quittèrent momentanément la salle d'audience, le temps que le calme se rétablisse. Le blessé fut vite évacué par le brigadier vers l'infirmerie du coin, où il fut soulagé.
La visite médicale conclut à des coups et blessures au niveau des côtes, du bassin, des cuisses et du tibia gauche. «Le brigadier demanda au médecin si le procès pouvait enfin débuter. La réponse fut positive et le flic était tout heureux d'annoncer la bonne nouvelle, de la poursuite des débats. De retour dans la salle d'audience, la victime de coups et blessures volontaires fut informée de ses droits de poursuites à l'encontre de l'acolyte agresseur.
Ce sera en fin d'audience, l'affaire du procureur territorialement compétent. De toute façon, l'incident relève exclusivement de la présidente du tribunal criminel, en sa qualité d'unique détentrice de la police de l'audience.
