L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Brahim Djamel Kessali confirmé au poste de ministre des Finances

Une nomination et des challenges

Outre le dossier automobile, le nouveau grand argentier du pays aura à charge de revoir la teneur de la loi de finances complémentaire 2022, suivant une vision réaliste et rationnelle.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a signé, jeudi, un décret présidentiel portant nomination de Brahim Djamel Kessali, au poste de ministre des Finances, indique un communiqué de la présidence de la République. Pour rappel, le 14 juin, le président Tebboune avait mis fin aux fonctions d'Abderrahmane Raouya à la tête du ministère des Finances, et chargé le secrétaire général du même département, Brahim Djamel Kessali, d'assurer l'intérim. Âgé de 68 ans, le nouveau ministre des Finances a occupé le poste de DG du Trésor public par intérim entre 2003 et 2005, avant d'être désigné la même année, directeur général de la Caar. Poste qu'il gardera jusqu'à 2020, avant de passer secrétaire général du ministère des Finances. Diplômé d'une licence en sciences financières de l'université d'Alger en 1977, Kessali est également diplômé de l'Institut international d'administration publique de Paris en 1994 (privatisation et modernisation du secteur public en économie de marché), avant de regagner le Canada pour y obtenir, une année plus tard, en 1995, un diplôme en Organisation du marché des capitaux auprès de l'Institut des services financiers internationaux de Montréal. La nomination de Brahim Djamel Kessali au poste de ministre des Finances est une suite logique au vu de son cursus professionnel. Il est en quelque sorte le dépositaire de la «Maison» pour y avoir fréquenté, des années durant, ses arcanes. Il connaît tous les secrets, les forces et les faiblesses. Souvent, le poste de secrétaire général est plus important que celui de ministre. D'un point de vue technique et professionnel, bien sûr, du fait que c'est « la cheville ouvrière». C'est l'équivalent de «sous-ministre» d'un point de vue protocolaire.
Une nomination intervenant dans le sillage de la nouvelle orientation économique du gouvernement et l'adoption du nouveau Code des investissements. Une nomination intervenant également quelques jours après que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a exhorté le gouvernement à revoir la teneur de la loi de finances complémentaire 2022, suivant une vision réaliste et rationnelle, qui préserve l'équilibre macro-financier de l'État et tenant compte de l'importance de pallier le manque de ressources sur la base des effets de la loi de finances 2022, tout en mettant à bon escient «l'abondance financière résultant de la hausse des prix du pétrole». Une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement. En somme, une loi à même de rattraper, d'une part, les ratés de la loi de finances 2022, et, d'autre part, de prendre en charge les dépenses supplémentaires du Trésor public. Des dépenses induites, par les dernières mesures relatives aux augmentations des salaires et des allocations chômage. En effet, dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2022, ainsi que l'augmentation du salaire, le gouvernement prévoit de concrétiser l'opération de la révision du point indiciaire. En outre, la LFC2022 devra corriger les erreurs de la controversée loi de finances 2022, notamment en ce qui concerne l'imposition de taxes sur divers produits. Tandis que la levée des subventions généralisée et leur transfert direct au profit des ménages qui y sont éligibles, sont toujours dans l'attente de textes réglementaires et de la mise en place d'un dispositif national de compensation monétaire. À cela s'ajoutent la suspension et le gel de plusieurs taxes prévues dans le cadre de cette même loi. Des impôts et des taxes, notamment les taxes contenues dans la loi de finances 2022 sur certains produits alimentaires, suspendus ou gelés par le chef de l'État lors de la réunion du Conseil des ministres. En outre, le nouveau grand argentier du pays sera attendu sur le dossier automobile. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours